Aujourd’hui, nous avons prévu de visiter le musée de la musique et d’aller à la grande roue (et à la fête foraine par la même occasion), mais ça c’est une surprise !
Nous commençons par aller à l’école espagnole d’équitation pour réserver nos billets pour mardi (avec le Covid, il y a des formalités supplémentaires et il est plus simple d’aller sur place que d’acheter les billets en ligne). Devant le bâtiment, les cochers et leurs calèches n’ont pas besoin d’attendre longtemps pour trouver des clients ! Nos pas nous mène jusqu’au quartier des musées, juste pour l’ambiance et l’architecture extérieure (et un petit repas en terrasse où nous devons montrer patte blanche pour le Covid avant de commander).
Direction enfin le musée de la musique. Celui-ci est très sympa, avec des parties très ludiques : le ton est donné dès l’entrée avec l’escalier en touches de piano ! Léa qui vient de faire une année de piano s’empresse de sauter sur les marches en duo avec Michaël (qui a joué de l’orgue dans son jeune temps).
Le musée est un vrai labyrinthe avec des étages à thème. Celui sur les grands compositeurs viennois est vite traversé par les enfants mais personnellement, j’ai aimé la mise en scène (une pièce par compositeur) et les textes explicatifs (parfait pour une novice en musique comme moi). Un étage est consacré à la mécanique du son. On peut visualiser la propagation des ondes, écouter des bruits de la vie courante tel qu’un bébé les perçoit dans le ventre de sa mère, ou tels que les animaux les entendent (j’aimerais bien être une tortue parfois, c’est très reposant !).
Pour la touche finale, il est possible de devenir un chef d’orchestre et de diriger l’orchestre philharmonique de Vienne ! Sur l’écran en face de nous, les musiciens ralentissent ou accélèrent en fonction des mouvements de la baguette que l’on a en main. On peut ainsi revisiter des morceaux célèbres. Mais attention, si le rythme est trop mauvais, l’orchestre s’arrête de jouer et l’on a droit à une petite remontrance ! Ainsi, pour son massacre de la valse « Le beau Danube bleu », Léa a eu droit à la colère d’un des musiciens qui s’est lever pour dire : » j’ai pleuré à chaque fois que j’ai joué cette valse mais là, c’est vous qui me faites pleurer ! ».
Les enfants ne voulaient pas partir du musée, mais c’est parce qu’ils ne connaissaient pas la suite du programme. Nous avons prévu de monter sur la grande roue de Vienne (elle fait presque 65 m et il faut 20 minutes pour faire un tour !). Elle se trouve à l’entrée d’une grande fête foraine (dans le parc du Prater) qui comporte un grand choix de manèges à sensations. Les enfants n’avaient jamais vu ça et autant dire que la grande roue a vite été oubliée. Quand nous avons voulu y retourner, il était déjà tard, et nous avons juste fait un tour dans une roue plus classique où l’on a le nez au vent. En tout cas, Léa et Gaëtan ont adoré les montagnes russes. Michaël a joué aux hommes volants et Léa et moi avons fait un tour de balançoire à 117 m de haut !