J71 à J72 : étapes au sud de Budapest à Domsod et Szelidi

Dimanche 22 août : on aime les petites maisons et les pontons au bord du Danube !

Le réveil sonne à 6h mais nous partons à 8h45 le temps de ranger les affaires qui traînent dans tout l’appartement. Il y a peu de circulation en ce dimanche matin et nous sortons rapidement et facilement de Budapest. De petites routes secondaires nous font découvrir la banlieue paisible de Budapest. Comme dimanche dernier, l’ambiance est vraiment différente des autres jours de la semaine : les vélos de route sont de sortie, les paddles et les bateaux à moteur aussi. Le cours d’eau que nous longeons est un petit bras du Danube qui s’écoule tranquillement.

Nous faisons une pause à 11h pour grignoter des noisettes au bord de l’eau. Un voisin vient discuter avec nous en allemand. Les gens un peu âgés ont plutôt appris l’allemand que l’anglais. Après la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, nous continuons donc à parler un peu allemand en Hongrie.

La journée se poursuit tranquillement le long de l’eau et des petites maisons fleuries. Léa nous raconte en détail le livre du club des 5 qu’elle vient de finir et qui parle justement d’un voyage en vélo ! Maintenant, elle rêve de faire du camping sauvage comme eux !

Il y a des pontons tout le long du rivage, même le long des routes sans habitation. Sur le bas côté, l’herbe est tondue pour garer la voiture, parfois une caravane. Les pontons sont bien protégés des regards par la végétation (saules pleureurs, roseaux …), ce qui donne de petits espaces privatifs très agréables, avec bancs, tables, échelle pour la baignade.

A 13h nous arrivons au bord d’une petite plage. Il fait bien chaud et nous commençons par sauter dans l’eau ! C’est notre premier bain dans le Danube. Nous aurions pu le faire plus tôt, notamment en Autriche, mais la météo n’était pas toujours au Rdv et il y avait quand même beaucoup de courant. Après le repas, les enfants partent jouer au bord de l’eau tandis que Michael et moi faisont la sieste à l’ombre d’un peuplier. C’est une très mauvaise idée de dormir à l’ombre d’un peuplier car elle est très droite et bouge vite avec le soleil. J’émerge à 16h15, en plein soleil, avec un gros coup de chaud. Vite, un 2 2ème plouf dans le Danube !

Nous n’avons que 8km à faire pour arriver au camping de Dömsöd. C’est un camping qui fait aussi plage et avec un bar/restaurant. Nous sommes la seule tente, mais certains petits chalets en bois derrière la haie sont occupés par des kayakistes. Au bord de l’eau des familles profitent du soleil et les enfants jouent sur les toboggans situés directement dans l’eau et avec les jouets de plage à disposition.

Nous avons des œufs pour le repas du soir mais ils sont liquides lorsque je les casse dans l’assiette pour préparer une omelette. Ils finissent directement à la poubelle et nous allons commander une assiette de poisson au bar. Il est grillé dans une sorte de panure orange et il est très tendre à l’intérieur. C’est délicieux. Les gens du coin sont tous partis. La nuit tombe sur le Danube et l’eau est d’un calme olympien. Nous savourons la douceur du soir.

Lundi 23 août : nous filons toujours vers le sud !

Le vent se lève pendant la nuit. Il fait frais pour le petit déjeuner. Cette fois-ci, nous sommes prêts à partir à 7h30. Comme hier, nous longeons le chemin situé entre les pontons et les maisons mais c’est lundi et nous ne croisons que des pêcheurs à la retraite. L’eurovélo 6 quitte le Danube et après quelques kilomètres sur le bitume, nous arrivons sur une digue en herbe. Notre vitesse chute à 10 km/h. Depuis que nous sommes en Hongrie, nous sommes régulièrement confrontés à ces chemins de terre ou d’herbe, mais nous ne nous sommes pas encore faits à l’idée que ce sera notre quotidien. Aussi,  nous quittons la digue dès que l’opportunité de rejoindre une route se présente. Mais nous nous retrouvons en pleine circulation avec des camions à la queue leu leu. Ils font leur maximum pour passer loin de nous  mais nous avons quelques frayeurs. Un écart est si vite arrivé … Finalement, la digue en terre, c’était pas si mal !

Nous roulons encore de nombreux kilomètres, dont une partie sur des routes secondaires beaucoup plus tranquilles. L’objectif de nos départs matinaux est d’avoir au maximum 20 km à faire l’après-midi. Et cela fonctionne, car lors de la pause du midi nous avons déjà fait 53 km !

Nous arrivons au camping vers 15h. Nous sommes à Szelidi, un peu à l’écart de l’eurovélo 6 et tout proche d’un lac mais nous ne le verrons pas car la pluie se met à tomber peu après notre arrivée. Le camping est un grand terrain en herbe avec quelques tentes et une grande terrasse couverte avec une table de ping-pong.

Cela fait un moment que Gaëtan me réclame un ballon de foot. Jusqu’en Autriche cela n’était pas vraiment possible car il y avait peu de place dans les campings. Mais depuis que nous sommes en Hongrie, il y a moins d’aires de jeux pour les enfants et beaucoup plus d’espace. Il choisit un ballon de foot dans une petite épicerie de la rue voisine. Entre 2 averses, les enfants foncent vers le terrain de foot à l’autre bout du camping. C’est pas mal quand ils sont un peu loin finalement !

A la nuit tombée, les jeunes qui dorment dans les tentes un peu à l’écart viennent squatter la terrasse et mettre la musique à fond. Notre tente est juste à côté. Heureusement la musique n’empêche pas les enfants de s’endormir. Le soir, ils sombrent en quelques minutes !

On trouve rapidement un petit sentier pour quitter Budapest
paddle sur un bras du Danube avec très peu de courant
Regardez ! des noisettes ! on s'arrête !
Presque chaque maison a son propre ponton
des acacias roses !
Il y a aussi beaucoup de pruniers dans le coin
un ponton, un banc, du soleil, what else ?
une table de pique nique ombragée parfaite pour notre pause
baignade dans le Danube
la plage tobbogan du camping : simple mais efficace
du poisson pour le dîner
A droite, les cabanes du camping avec quelques occupants.
Jour suivant : la route qui longe le bras du Danube n'est pas goudronnée, mais roulante
Un spot de bivouac original, attention quand on sort de la tente...
Et c'est très fleuri !
La digue et son chemin de terre
l'autre rive est beaucoup plus industrialisée, on est bien content de rester de ce côté-ci du Danube !
un parc parfait pour déjeuner
la piste n'est parfois qu'un chemin de terre plus ou moins sablonneux
la digue la digue
Goûter, carnet de voyage et blog à l'abris de la pluie

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