Nous avons beaucoup hésité à prendre un guide, mais à chaque fois que nous l’avons fait, nous ne l’avons pas regretté.
Partir en autonomie, choisir seul sa route, être indépendant, voilà ce que nous aimons.
Mais je dois avouer que faire un safari guidé, en particulier lorsque c’est la première fois que l’on se retrouve dans ce genre d’environnement, a de nombreux avantages :
– Cela permet de se concentrer sur l’observation des animaux et non sur la route, le sable, le GPS etc.
– Le véhicule de safari est différent du 4×4 de location : il est beaucoup plus haut, ce qui permet une meilleure observation des animaux, il est ouvert de tous les côtés, ce qui permet à tout le monde de bien voir (dans le 4×4, on voot assez mal quand on est derrière), il y a plus d’espace au niveau des sièges, ce qui a facilité la cohabitation des enfants (et en plus, on peut les séparer). Vous comprendrez que par la suite, le huis clos avec les 3 enfants à l’arrière qui se disputent a souvent été compliqué 🙂
– nous pouvons camper à l’écart des autres touristes, dans des camps exclusifs loin de tout.
– Le guide est bien meilleur que nous pour dénicher les lions : il faut quand même avoir le coup d’œil (sans guide, on serait passé à côté d’eux plusieurs fois sans les voir). Il connaît aussi leurs habitudes : on ne cherche pas aux même endroits en fonction de l’heure de la journée. Grace à Sox, nous avons vécu des moments inoubliables lorsque nous pistions une lionne que l’on entendait appeler sa meute. Et personnellement, si j’avais été toute seule, je serais partie dans la direction opposée !
– d’une manière générale, nos guides nous ont appris plein de choses sur le comportement des animaux, leurs habitudes. Grâce à eux, nous savons maintenant reconnaître les principales empreintes. Et nous savons que si l’on peut s’approcher très très près d’un groupe de lionnes qui fait la sieste, mieux vaut garder ses distance avec les éléphants, surtout quand ils se tournent vers nous en agitant les oreilles !
– les guides parlent entre eux lorsqu’ils se croisent sur la piste : ils s’échangent des informations sur les choses intéressantes vues en route. Ceci dit, au Botswana, c’est une pratique courante, que le véhicule soit conduit par des touristes ou par un guide : quand 2 voitures se croisent, on s’arrête et on échange quelques mots. Mais il est plus facile pour un guide d’identifier l’endroit où il faut aller
– Bien que les safaris de nuits ne soient pas autorisés, nous sommes rentrés au camps de nombreuses fois à la nuit noire avec notre guide, ce que nous n’aurions pas fait tout seul et ce qui nous a permis d’apercevoir quelques espèces nocturnes. Par contre, nous n’avons jamais fait le lever du soleil car nous prenions toujours le petit déjeuner avant de partir. Mais cela aurait peut être été possible si nous nous étions levés plus tôt (ce que nous avons fait par la suite).
– Enfin, il n’y a qu’un guide pour vous raconter les blagues africaines sur les animaux. Maintenant, les enfants n’oublieront jamais que la waterbok a un rond blanc sur les fesses !