Il y a des jours comme ça …

La fin de notre séjour au Boteti river camp signe aussi la fin de la partie planifiée du voyage. Nous avons beaucoup appris avec nos différents guides. Nous avons aussi commencé à prendre en main notre 4×4. Et tous les animaux et paysages que nous avons vu au Botswana nous donnent envie d’en voir encore plus !

Bye bye le Boteti River Camp !

Le central Kalahari n’est qu’à une centaine de km et le caractère sauvage et plus confidentiel de ce parc nous fait briller les yeux. Nous savons qu’il va y faire très chaud, qu’il faudra faire attention aux animaux sauvages et que nous allons être assez isolés. Mais aussi que c’est un endroit réputé pour voir des lions, des léopards et des guépards.

Avant de prendre la route pour Rakops, petit bourg à l’entrée du CKGR (Central Kalahari Game Reserve), nous essayons de prendre le plus de renseignements possibles. Il nous faut de l’essence, retirer des sous pour payer l’entrée du parc et les campings et faire des courses. Notre guide passe un coup de fil pour vérifier qu’il y a bien un ATM pour retirer du liquide.

Tout cela est en théorie possible à Rakops. Nous y arrivons donc à midi et commençons par la station service (ça marche), puis les courses (c’est déjà moins bien car il n’y a quasiment aucun produits frais) et enfin le distributeur. Et c’est là que notre beau plan tombe à l’eau. Le distributeur ne fonctionne pas et malgré la bonne volonté des gens, nous ne pouvons pas utiliser les autres moyens d’avoir du liquide car nous n’avons pas de compte dans une banque botswanaise.

Sans liquide, pas de parc. Les petites villes plus au sud n’ont manifestement pas de distributeur. La seule option sûre, c’est de retourner à Maun … 400 km aller-retour …

A Maun, nous retirons enfin nos sous, refaisons des courses et le plein. De retour à Rakops, il est trop tard pour entrer dans le parc. Nous dormons donc dans un petit camping aux portes de la ville, les enfants sont ravis de faire un petit plouf !

Après tous ces km, il va falloir repasser par la station service le lendemain matin. En effet, mieux vaut avoir le réservoir plein avant d’entrer dans le Central Kalahari. La conduite en mode 4×4 va faire augmenter notre consommation (mais nous ne savons pas encore de combien) et nous préférons avoir de la marge. Nous avons aussi, en dernière limite, 2 jerricans de 20 L chacun dans le coffre.

Nota : les gens qui planifient leur voyage à l’avance n’ont pas de problème de liquidité car pour réserver, il est obligatoire de payer à l’avance via des liens reçus par mail.

Nous nous arrêtons au bord de la route car des gens en panne nous font signe. Ils n'ont pas les bons outils pour démonter la valve. Malheureusement, nous n'avons pas pu les aider.
Les habitations visibles depuis la route sont la plupart du temps très sommaires. Quand on voit un batiment en dur, c'est souvent une école.
Camping le soir à Rakops

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