Etosha : moins sauvage mais plus confortable que le Botswana. Les touristes et les rhinos en plus !

Etosha : de l’entrée « est » au camping de Namutoni.

Nous entrons dans le parc d’Etosha en fin de journée. Le premier camping est à quelques km de l’entrée. Nous avons prévu de dormir 4 nuits dans le parc, une dans chaque camping. A l’entrée, nous répondons par l’affirmative lorsqu’on nous demande si nous avons un drône. La garde le récupère pour le plomber. Il faudra le faire déplomber à la sortie.

La piste jusqu’au camping de Namutoni est large et bitumée. Pas besoin d’un 4×4 ici. Des impalas broutent sur le bas côté. Nous n’en avions pas vu depuis le parc de Chobe au Botswana et cela nous fait plaisir de les retrouver ! D’autant plus que celles-ci sont spéciales : ce sont des impalas à faces noires, une espèce menacée. Cela perturbe les enfants. Menacé = rare ! Alors pourquoi y-en-a-t-il autant ???!! Nous croisons de nombreuses voitures qui quittent le parc. Les gens semblent amusés de nous voir photographier les impalas. Les enfants s’insurgent que les voitures passent sans même ralentir. Des impalas à face noires tout de même !!!

Nouvelle première rencontre un peu plus loin : des hyènes sont cachées dans le fossé. C’est la toute première fois que nous en voyons ! Qu’elles sont moches !!!!

Encore une surprise en route : des dik diks. Ce sont des antilopes naines. Elles sont vraiment minuscules : presque de la même taille que les lièvres que nous apercevons de temps en temps. Il nous reste un peu de temps avant la fermeture du portail du camping (au coucher du soleil) et nous en profitons pour faire la boucle des dik diks (dik dik drive). Elle porte bien son nom car nous en verrons une nouvelle dans les broussailles. Ce sera aussi la dernière fois.

Nous découvrons le camping à la mode Etosha : une grande zone entièrement grillagée, fermée la nuit comportant des logements, un camping, une piscine, un restaurant, une petite épicerie et même une station service. Le point positif : les enfants peuvent gambader où ils veulent pendant que nous montons les tentes. Le camping est loin d’être plein et les logements ont l’air désert. Ce n’est pas la horde de touristes que nous redoutions.

A l’extérieur du grillage, à 10 minutes à pied du camping, il y a un point d’eau qui reste éclairé toute la nuit. Nous y allons un peu après le coucher du soleil. Une dizaine de personnes attend sur les bancs. Rien d’autre à l’horizon. Les enfants s’entraînent à rester silencieux mais au bout d’un moment, nous rentrons nous coucher, un peu déçus. Il faudrait revenir régulièrement durant la nuit … mais, comment dire …

Etosha J2 :de Namutoni à Halali

Hier soir, nous n’avons pas pu payer le camping car nous sommes arrivés trop tard, le système informatique était déjà à l’arrêt. Comme la réception n’ouvre pas au lever du soleil, c’est un bon prétexte pour ne pas mettre le réveil trop tôt ce matin.

Léa retourne au point d’eau pendant que nous finissons de plier les tentes. Elle revient en courant : il y a pleins de zèbres et un drôle d’oiseau (un marabout). Nous restons au point d’eau un bon moment, en compagnie des zèbres, gnous et oryx. Les zèbres sont fascinants à observer, leurs rayures doivent avoir un petit effet hypnotique. Mais quand le zèbre hennit, il perd toute crédibilité ! Cela ne ressemble vraiment à rien. Au début, nous avons même cru que c’étaient des oiseaux, ou des chacals. Mais non, cet espèce de « ouin ouin », c’est bien lui !

Nous finissons par nous mettre en route. Direction Halali, le deuxième camping. Nous avons le choix des pistes : soit rester au plus près du pan (lac asséché), soit nous enfoncer dans la végétation. Mais c’est ultra sec et nous n’y croisons pas grand chose. Dans les zones de savanes bien dégagées, nous cotoyons springboks, autruches, zèbres, steeboks etc. Les animaux sont tellement habitués aux voitures que nous les voyons de très très près.

Nous prenons une piste secondaire un peut moins large. Bonne pioche, nous apercevons une lionne en train de marcher au milieu des broussailles. Il est 8h30 et il fait déjà chaud. Normalement, cela fait déjà une heure que les lions sont à la sieste ! Et en effet, cette lionne a l’air bien mal en point. Elle avance péniblement et semble épuisée. Finalement, elle se laisse tomber au pied d’un arbre. On s’attendrait presque à la voir mettre bas !

Maintenant qu’elle est couchée, elle est plus difficile à voir. Les enfants font signe aux autres voitures qui circulent sur la piste de s’arrêter. Ici, il n’est pas coutume d’échanger des informations entre visiteurs (dommage). Nous, nous sommes tellement contents de voir cette lionne que nous avons envie de partager avec les autres !

Le temps est à l’orage et nous apercevons souvent au loin des nuages qui déversent leur pluie sur la terre desséchée. A quand notre tour ? Tout est marron, gris ou jaune par ici. Les paysages d’herbes ou de buissons ne sont pas particulièrement jolis (fini le beau vert de Khaudum) mais il y a le pan. Il est immense. L’effet de mirage causé par le soleil crée des paysages totalement irréels. Des îles semblent flotter dans les airs. A certains moments, je me sens transportée sur le perret à Andernos, quand on aperçoit Arcachon en face à marrée basse et que le soleil fait briller la vase.

Nous arrivons à Halali en début d’après midi et allons tout de suite repérer le point d’eau (désert à cette heure). Puis nous grimpons sur la petite colline qui se trouve dans l’enceinte du camp. De drôles de petites bêtes couleur rouge velours sont partout sur les rochers. Elles ne semblent pas vouloir nous grimper dessus mais dans le doute, on ne s’approche pas trop près ! La vue en haut est très sympa.

En attendant le coucher du soleil, nous profitons de la très grande piscine du camp (et les enfants travaillent un peu).

Le soir, nous arrivons les premiers au point d’eau. L’ observatoire est beaucoup plus grand qu’à Namutoni. Nous nous installons à l’extrémité, là où les enfants peuvent bouger un peu sans gêner les autres.

Peu à peu l’observatoire se remplit. Le lonely précise que le coin est juste parfait pour boite un verre de vin au soleil couchant. Résultat, des tas de gens sont venus avec une bouteille de vin !

Les couleurs du soir sont magnifiques. Pintades et impalas squattent le point d’eau un moment, puis s’en vont ! Soudain, les voilà ! 2 hippopotames noirs surgissent des buissons (il existe aussi des hippos blancs mais la couleur de leur peau n’a rien à voir avec leur nom). Ils vont boire puis nous tournent le dos et restent là immobiles. C’est génial de les voir enfin mais ça manque un peu d’animation ! Heureusement qu’une tortue vient nous distraire un peu en cherchant à passer sous le grillage !

La nuit est tombée et les projecteurs illuminent le point d’eau. Des grognements annoncent les éléphants bien avant qu’on ne les voit. Un petite groupe vient prendre possession du point d’eau. Les premiers s’avancent vers les hippos qui étaient tranquillement installés de l’autre côté. Ce n’est pas pour dire bonjour ! Les hippopotames n’insistent pas et quittent le point d’eau. Tout le monde au lit !

Impala à face noire
Dik dik !
Zèbre et marabout
Zèbres, oryx et gnous
un ancien fort allemand se trouve dans l'enceinte du camping (mais en cours de rénovation)
Springboks
springboks
Un papa et son bébé
Une lionne au bout de sa vie !
Les corys
Les tsessebes
Les jeunes zèbres sont très poilus : cela rend ses rayures moins nettes
Le coin pique nique, semi grillagé
Les mirages dans le pan
Reconnaissance du point d'eau à Halali
Marabout
La nature en train d'éclore !
Drole de bestiole d'aspect rouge velour
Repos au camping
De retour au point d'eau pour le coucher du soleil
2 hippopotames sortent des arbustes
Une tortue, plus active que les hippos !

1 réflexion sur “Etosha : moins sauvage mais plus confortable que le Botswana. Les touristes et les rhinos en plus !”

  1. Lawer Michèle et Roger

    Coucou Céline et Mic,
    Je reprends la lecture de votre blog, toujours aussi passionnante.
    Que de souvenirs et quelle belle école de la vie pour vos enfants.
    Vos photos et petites vidéos sont superbes.
    Bisous
    Michèle et Roger

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