Lundi 28 juin : à peine 5km après le départ, nous arrivons devant de grands champs de fraise et ça sent bon !
On peut aller cueillir ses fraises soit même. Cela permet de ne choisir que les meilleures (et les fraises abîmées, on les mange sur place !). Nous repartons avec 2kg de fraises sur le porte bagage et on en grignote à chaque pause. Nous arrivons à Yverdon les bains dans la matinée, 2 jours plus tard que prévu initialement. Nous quittons la piste cyclable pour passer par le centre historique, et surprise, nous tombons sur Benoît (que nous avions rencontré 2 jours plus tôt). Nous sommes ravis de le revoir. J’en profite aussi pour passer chez le boucher qui propose tout un tas de petites brochettes. Ce midi, ce sera repas gastronomique !
Nous longeons le lac de Neuchâtel côté sud. Mais nous n’avons pas de vue directe sur le lac car il y a une grande zone de marais appelée « la grande cariçaie » entre le lac et nous. Seule curiosité que nous verrons sur le trajet, une grande pierre qui a été déposée ici par le Glacier du Rhône, il y a 12 000 ans (elle est appelée Pierre du mariage et est censée aider les femmes à trouver un mari).
Nous arrivons à Estavayer le lac à l’heure du repas. Le camping est au milieu d’une zone de baignade très fréquentée, avec terrains de volley, téléski-nautique, etc.
On s’installe sur la pelouse au bord de l’eau et on lance les grillades en attendant l’ouverture de la réception. Comme la météo prévoit pluie et orage ce soir, nous prenons le dernier logement au sec disponible : une chambre pour 6 avec vue sur le lac. Toutes les autres chambres sont occupées par une colo d’adolescents. Ca promet une bonne ambiance ce soir !
La vieille ville est tout en haut d’une colline et le petit train touristique part quasiment devant notre chambre. On grimpe dedans au moment où les gros nuages arrivent du Jura. Le vent se lève d’un coup et en 5 minutes, la plage se vide ! Heureusement que les wagons sont fermés sur un côté. Le petit train part à toute vitesse, ça va être un tour express ! Au port, les bateaux dansent comme des fous et les roseaux ondulent, imitant d’énormes vagues. Dans le train, il y a des mamies qui s’éclatent devant ce spectacle : elles donnent un paquet de gâteau aux enfants (c’est cool car on est parti sans rien pour le goûter) et elles se font déposer dans le village, juste devant leur porte. Le train fait de rapides pauses devant les points d’intérêts principaux de la ville puis nous ramène au camping. On est bien content d’être dans une chambre au sec.
Le soir, c’est le match France-Suisse. Dans la salle commune, les mono ont installé une tablette pour voir le match. On se joint au groupe (qui parle allemand). Étant les seuls français, on reste assez modeste lors des premiers buts français, mais l’ambiance grimpe d’un cran lorsque la Suisse remonte au score, puis explose lorsque la Suisse gagne aux tirs aux buts ! Sacrée soirée !