J16 à J18 : lac de Neuchâtel, lac de Bienne et Aar (d’Yverdon les bains à Soleure)

Rencontre de Benoit dans Yverdon-les-bains

Lundi 28 juin : à peine 5km après le départ, nous arrivons devant de grands champs de fraise et ça sent bon !

On peut aller cueillir ses fraises soit même. Cela permet de ne choisir que les meilleures (et les fraises abîmées, on les mange sur place !). Nous repartons avec 2kg de fraises sur le porte bagage et on en grignote à chaque pause. Nous arrivons à Yverdon les bains dans la matinée, 2 jours plus tard que prévu initialement. Nous quittons la piste cyclable pour passer par le centre historique, et surprise, nous tombons sur Benoît (que nous avions rencontré 2 jours plus tôt). Nous sommes ravis de le revoir. J’en profite aussi pour passer chez le boucher qui propose tout un tas de petites brochettes. Ce midi, ce sera repas gastronomique !

Nous longeons le lac de Neuchâtel côté sud. Mais nous n’avons pas de vue directe sur le lac car il y a une grande zone de marais appelée « la grande cariçaie » entre le lac et nous. Seule curiosité que nous verrons sur le trajet, une grande pierre qui a été déposée ici par le Glacier du Rhône, il y a 12 000 ans (elle est appelée Pierre du mariage et est censée aider les femmes à trouver un mari).

Nous arrivons à Estavayer le lac à l’heure du repas. Le camping est au milieu d’une zone de baignade très fréquentée, avec terrains de volley, téléski-nautique, etc.

On s’installe sur la pelouse au bord de l’eau et on lance les grillades en attendant l’ouverture de la réception. Comme la météo prévoit pluie et orage ce soir, nous prenons le dernier logement au sec disponible : une chambre pour 6 avec vue sur le lac. Toutes les autres chambres sont occupées par une colo d’adolescents. Ca promet une bonne ambiance ce soir !

La vieille ville est tout en haut d’une colline et le petit train touristique part quasiment devant notre chambre. On grimpe dedans au moment où les gros nuages arrivent du Jura. Le vent se lève d’un coup et en 5 minutes, la plage se vide ! Heureusement que les wagons sont fermés sur un côté. Le petit train part à toute vitesse, ça va être un tour express ! Au port, les bateaux dansent comme des fous et les roseaux ondulent, imitant d’énormes vagues. Dans le train, il y a des mamies qui s’éclatent devant ce spectacle : elles donnent un paquet de gâteau aux enfants (c’est cool car on est parti sans rien pour le goûter) et elles se font déposer dans le village, juste devant leur porte. Le train fait de rapides pauses devant les points d’intérêts principaux de la ville puis nous ramène au camping. On est bien content d’être dans une chambre au sec.

Le soir, c’est le match France-Suisse. Dans la salle commune, les mono ont installé une tablette pour voir le match. On se joint au groupe (qui parle allemand). Étant les seuls français, on reste assez modeste lors des premiers buts français, mais l’ambiance grimpe d’un cran lorsque la Suisse remonte au score, puis explose lorsque la Suisse gagne aux tirs aux buts ! Sacrée soirée !

On est caché dessous !

Mardi 29 juin : nous quittons notre chambre douillette pour partir à l’assaut de la colline, ce qui nous permet de rejeter un coup d’œil au village d’Estavayer. C’est vraiment joli. Dommage qu’il manque toujours le soleil.

Dans la campagne, nous longeons des champs complètement inondés. Les fossés sont transformés en torrent. Dans la matinée, l’orage nous rattrape et éclate juste au dessus de notre tête. On s’abrite sous un arbre (quelle bonne idée) et on se cache sous le tarp. Pendant 30 minutes, c’est le déluge. On repart, mais pas pour longtemps, une nouvelle grosse averse nous surprend en pleine campagne et cette fois-ci, on s’abrite dans une serre de framboisiers (heureusement que les framboises ne sont pas mûres sinon on n’aurait jamais pu empêcher les enfants de se servir!). On arrive enfin au camping à Cerlier (ou Erlach) au bord du lac de Bienne. Cette fois-ci, nous trouvons refuge dans une caravane.

Le ciel s’éclaircit enfin et nous partons visiter en vélo l’île Saint Pierre (devenue une presqu’île lorsque le niveau du lac a été baissé de plusieurs mètres lors de la correction des eaux du Jura). C’est beaucoup plus long que nous ne le pensions et nous n’y trouvons pas beaucoup d’intérêt. L’île est peut être plus connue des amoureux de JJ. Rousseau car il y a passé du temps et écrit de nombreux textes (on peut voir sa chambre dans le monastère).

Mercredi 30 juin : nouveau jour de pluie, mais cette fois-ci, c’est une pluie fine qui est partie pour durer (ciel gris uniforme, pas de vent). Dire qu’à Marseille, les cigales doivent chanter …

Nous traversons un coin plein de cerisiers et parfois, des paniers de 1kg sont en vente en libre service. Il faut simplement déposer l’argent dans une boite. J’adore cet endroit !!!

Le soleil apparaît juste le temps du pique nique. Notre guide mentionne en point notable le pont couvert qui permet d’entrer dans la ville. Mais nous verrons assez vite les jours suivants qu’il y en a dans beaucoup d’endroit.

Dans l’après midi, on s’arrête dans une petite ville dédiée aux cigognes. La cigogne avait disparu de Suisse et a fait l’objet d’un programme de ré-introduction. Aujourd’hui, il y a suffisamment de couple de cigogne pour que la population s’agrandisse et il n’est plus nécessaire de les nourrir. Il y a des nids partout, dans les arbres et sur les maisons (parfois 3 sur un même toit) ! Et on peut entendre les bébés cigognes claquer du bec pour appeler les parents. Le nid qui est installé sur le toit du magasin de souvenir a même droit à une webcam retransmise sur un écran dans la rue et on peut y observer tranquillement 3 cigogneaux.

Nous arrivons enfin à Soleure, toujours sous la pluie. Nous dédaignons le camping situé à l’entrée de la ville car il nous paraît trop éloigné (on a été habitué jusque là à trouver plusieurs camping par village). Mais une fois dans le centre, on comprend vite qu’il n’y a que celui là. Avant de faire demi tour, nous nous posons en face du supermarché (là où on chope du WIFI) pour voir s’il n’y aurait pas une super promo pour un hôtel en ville. Mais c’est vraiment trop cher. Je file faire des courses et quand je reviens et que je contemple la petite troupe qui m’attend, je nous trouve vraiment un air misérable ! Mathis est a moitié endormi sur le trottoir, les vélos sont dégoulinants et nous nous sommes abrités devant un magasin en travaux, dans une rue toute grise. C’est vraiment la déprime. Et puis je sors le paquet de bonbon que je vient d’acheter et Mathis se réveille d’un coup et tout le monde sourit, et hop on se remet en selle dans la bonne humeur !

De retour au camping, mauvaise nouvelle : non seulement il n’y a plus aucun logement de libre, mais en plus on ne peut pas camper car le terrain est inondé. Le gérant est vraiment embêté pour nous. Il recompte tout mais rien n’y fait, c’est complet. Il contacte l’auberge de jeunesse du centre ville mais trouve que le tarif dans un dortoir pour 9 personnes est exorbitant. Du coup, il nous propose de dormir gratuitement dans la salle TV du camping. On est trop content de ne pas avoir à repartir. La salle est dans un bâtiment tout neuf et elle est super confortable. Il y a pas mal de monde pour l’instant aussi, nous nous posons au restaurant du camping (le gérant s’occupe aussi du restaurant et on a bien senti que ça lui ferait plaisir qu’on y mange). Après un très bon repas et une douche très chaude, nous nous installons dans la salle qui devient vite notre petit salon privé. Encore une dernière mauvaise nouvelle avant de s’endormir : le matelas que nous avons réparé il y a 2 jours est toujours crevé …

Dans Yverdon
Au paradis du vrac
La Pierre du mariage apportée par le glacier du Rhône
Arrivée au lac par une belle roseraie
Vue du camping et de la zone de téléski nautique (lac de Bienne)
le toboggan du camping
L'orage arrive
Match France Suisse, pour l'instant on mène !
Pénalty raté par les Suisse (pas de photos de la fin du match)
Départ d'Estavayer
L'orage arrive
Sous l'orage, sous le maronnier, sous le tarp !
Pique nique dans la serre de framboisiers
Notre caravane
Des jardins toujours nickels grace aux tondeuses autonomes
Après les orages des derniers jours, il faut enlever les branches devant les barrages
Webcam sur le nid de cigogne et les 3 cigogneaux
Nids de cigogne
Le restau au camping de Soleure
On squatte le salon TV du camping (merci au gérant !)

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