J25 à J26 : de Flaach à Constance

Mercredi 7 juillet : la pluie dure toute la matinée. Nous avons repris notre place dans la salle commune et les enfants squattent le baby-foot. Nous échafaudons des plans pour les jours à venir en cherchant à quel endroit la météo sera la moins pire ! C’est quand même la semaine de vacances des viennois, on ne va pas rester plantés ici en attendant la fin de la pluie !

Finalement, nous décidons d’accélérer notre arrivée au lac de Constance où la météo semble s’améliorer plus rapidement et pour cela, nous allons prendre le train ! Il nous a semblé qu’en Suisse, il était facile de voyager avec son vélo, alors pourquoi pas nous ?

Il y a une gare à 5km du camping mais qui nécessiterait une correspondance pour aller à Konstanz et une gare à 20km d’où on pourra prendre un train direct. C’est parti, on plie les tentes et on quitte le camping à 12h30. « Mais on ne mange pas ? » demandent les enfants !!! Et non, il faut aller prendre le train ! Heureusement, on a de quoi les faire tenir un peu (bananes, barres de céréales etc.).

Sur la route, on joue à slalomer entre les limaces (il faut dire qu’une limace écrabouillée par un vélo, ça devient un truc noir et visqueux vraiment pas ragoûtant). On ne se mouille presque pas et nous arrivons à la gare vers 15h30. Il y a un train à 16h. Mais le temps de passer au guichet, d’expliquer combien on est, combien on a de vélo, quelle taille ils font, que non, les tandems ne dépassent pas 2m (euh, on est sûr de ça ???), qu’on peut les raccourcir (enfin, au moins 1) etc etc, la guichetière nous sort les billets à 15h55. Nous courrons sur les quais, les vélos à la main, au milieu des voyageurs et enfin on arrive devant le wagon vélo : on appuie sur le bouton pour ouvrir la porte et … rien ! Elle reste fermée. C’est trop tard, le train va partir ! Que c’est énervant d’être devant le train et de ne pas pouvoir grimper dedans !!! Quand je pense à tous ces moments dans la journée où on aurait pu gagner 5 minutes !

Enfin, il y a au moins 2 points positifs à attendre le train suivant (dans 1h) : tout d’abord on va pouvoir manger (ce qui n’aurait pas forcément été possible dans le train avec le Covid) et on va aussi pouvoir préparer les vélos (raccourcir les tandems, enlever les gros sacs qui ne passent pas par la porte etc.). Les enfants sont ravis de pique niquer sur le quai et l’heure passe vite.

Le stress monte quand le train arrive : 17h, il y aura forcément plus de monde dans le train, le wagon vélo sera peut être déjà plein … Ben, la réponse est simple, il n’y a pas de wagon vélo ! Il y a juste à l’entrée du wagon 3 places pour suspendre des vélos à la verticale (et un vélo est déjà accroché !). Quand on monte le premier tandem dans l’entrée du wagon, il n’y a plus de place pour les autres !

Petit cafouillage sur le quai, on redescend ? On essaie de monter un autre vélo ? On se sépare ? On attend le train suivant ? Mais Julien et Morgane ont filé au wagon suivant qui a aussi 3 places vélo et font grimper les vélos des enfants. Alors on y va en force : 2 tandems plus la remorque dans une entrée et 3 vélos enfants plus 2 vélos adultes dans l’autre. Mathis est terrorisé sur le quai et crie que le train va partir mais c’est bon, tout le monde grimpe et les enfants vont s’assoir pendant qu’on tient les vélos qu’on n’a pas pu accrocher. Le train part, la pression retombe. C’est un peu compliqué coté tandem/remorque car à chaque arrêt, il faut sortir la remorque qui est devant la porte pour que les gens sortent mais on se débrouille.

Tout se passe bien jusqu’à ce que la contrôleuse arrive : elle ne trouve pas du tout acceptable que l’on bloque les accès de la sorte (et on ne peut que lui donner raison). Elle prend des photos, commence à noter des tas de trucs dans son carnet. Ca sent l’amende ! Nous lui proposons de descendre au prochain arrêt (il en reste un avant le terminus à Konstanz), ce qu’elle approuve tout en continuant à nous faire la leçon. L’arrêt est proche et voilà que l’annonce qui est faite au micro proclame « prochain arrêt « Konstanz ! ». C’est une erreur bien sûr mais cela nous sauve des griffe de la contrôleuse qui part en vitesse dans un autre wagon pour faire une annonce rectificative : nous descendons donc à la gare de Kreuzlingen (qui est en fait à 4km de Konstanz et à 3km d’un camping). La contrôleuse est descendue sur le quai mais elle ne vient pas nous voir : pas d’amende finalement (à moins qu’on ne la reçoive à la maison ???).

Nous arrivons enfin au camping où on trouve une super place avec vue sur le lac. Nous avons droit à un magnifique coucher de soleil, suivi d’une ondée et d’un bel arc en ciel !

Jeudi 8 juillet : il pleut, il pleut, il pleut, on joue au trivial poursuit, on révise l’allemand en traduisant les cartes du monopoly pour les enfants, il ne pleut plus, on sort vite se promener dans Konstanz, il repleut (des seaux), on rentre dégoulinant, on fait un BBQ, il pleut, on essaie de sécher les chaussures au sèche cheveux dans les douches (mais ça ne sent pas très bon et les sèches cheveux finissent par disjoncter), on se couche avec les chaussures toujours mouillées.

Voilà en gros comment on pourrait résumer la journée du jeudi !

A part ça, on peut dire que le fisherhaus camping est bien sympa même avec la pluie et du coup on a décidé d’y rester jusqu’à dimanche et de faire des sorties vélo à la journée, ce qui fait moins de logistique. Pour une fois, il y a du bois qui est à disposition avec le gros BBQ commun et on décide de se faire des grillades. C’est assez long à faire cuire mais c’est plutôt sympathique d’être autour du feu en même temps que des jeunes qui se font des hamburger (et une étrange recette de pommes de terre au lard arrosées à la bière) et un couple de retraités qui viennent juste profiter de la chaleur et qui n’ont pas arrêté de picoler l’air de rien (vin blanc, vin rouge, bière !!!) tout en donnant des conseils à droite à gauche.

Pique nique sur le quai
Mais si, regarde, ça rentre!
Au compartiment suivant !
instants magiques
Merci aux campings suisses de prévoir des pièces à l'abris pour les campeurs !!!
C'est la minute soleil du jour ! Départ en balade, confiants sur la météo
On est passé en Allemagne sans s'en apercevoir !
y'a pas d'âge pour apprendre à manier une pelleteuse
A vos marques ! prêts ? partez !
la frontière suisse allemande, mais le,long du lac, on passe de la Suisse (Kreuzlingen) à l'Allemagne (Konstanz) sans s'en rendre compte !
ils nous auraient été bien utiles pour rentrer au camping
les fameuses "fischerhaus" du camping éponyme
c'est pas la pluie qui va nous empêcher de faire un barbecue !

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