Chobe River Front : le grand show !!!

Le parc national de Chobe est tout au nord du Botswana, à côté de Kasane où nous sommes arrivés dans un petit avion de Airlink (en partant de Johannesburg)

Kasane est une des principales villes du Botswana (plutôt un gros bourg qu’une ville comme le dit si bien le lonely planet) et au bord de la rivière Chobe qui fait la frontière avec la Namibie. La Zambie et le Zimbabwé ne sont pas loin non plus, avec les célèbres chutes Victoria. La plupart des voyageurs font le détour par les chutes car il est possible de faire la visite à la journée depuis Kasane mais quand nous avons préparé ce voyage, la Zambie était encore fermée et l’obligation d’avoir un test covid rendait les passages de frontière difficiles (et chers) avec le Zimbabwe. Nous y avons donc renoncé.

Nous avons donc atterri à Kasane pour le parc national de Chobe. Depuis notre lodge, nous allons tout d’abord faire ½ journée de safari en 4×4 le long de la rivière, puis 3h d’excursion en bateau. Le lendemain, nous partirons avec notre guide, un aide de camp (et en bonus, un apprenti aide de camp) pour 4,5 jours itinérants en camping, dont 2 jours à l’intérieur du le parc national de Chobe, à Savuti.

Une journée sur le « Chobe river front ».

Le phacochère aime bien se mettre à genou pour brouter. Quand il marche, il se dandine avec la queue en l'air ! Il a vraiment un air sympatique !

Le réveil au lodge se fait avec le chant des oiseaux, en particulier celui des loris gris qui s’interpellent d’arbres en arbre à grand coup de « ouais ! » entousiastes ! Je bondis de mon lit pour sortir les enregistrer. Je ne me suis jamais levée aussi vite, aussi tôt le matin !

Dès ce premier jour de safari, nous en prenons plein les yeux avec le safari en 4×4 au bord de la rivière puis la croisière en bateau. Nous ne voyons pas de grands félins (lions, léopards etc.) mais tout le reste était au RdV. C’était presque trop ! Comme commencer un feu d’artifice par le bouquet final !

Comme tout est nouveau, tout nous intéresse. Le guide doit un peu halluciner lorsque nous faisons arrêter la voiture pour photographier un petit écureuil !

En tout cas, pas besoin de chercher les animaux, ils se tiennent proche de la rivière ou dans la rivière (peu profonde) et ont l’habitude des 4×4 ou des bateaux. Ils ne s’occupent presque pas de nous. C’est juste fabuleux de pouvoir observer un troupeau de zèbres, d’impala ou de buffles brouter tranquillement. Surprendre un hippopotame sur la berge et le voir plonger dans l’eau. Ne pas savoir choisir entre regarder à gauche un troupeau de buffle traverser un petit chenal ou à droite deux éléphants qui jouent dans la rivière. Sursauter quand le crocodile bondit dans l’eau à un mètre de notre bateau ! Ouvrir de grands yeux en voyant un hippopotame sauter en ronds dans l’eau autour de ses copains à la façon d’un dauphin ! Et retenir son souffle devant les protestations des babouins lorsque le crocodile veut emporter le corps d’un singe mort. Nous apprenons aussi beaucoup de choses sur les animaux grâce au guide du bateau (plus loquace que celui du 4×4).

Nous rentrons au coucher du soleil, en admirant le ciel immense qui prend de belles couleurs orange-rouge, puis des dégradés de roses. La nuit tombe vers 19h et le ciel immense se remplit d’étoiles. Nous vivons un rêve ! (bon, il y a quand même cette grosse araignée aperçue au lodge qui a comme de grosses pinces sur le devant et cours très vite. Ici, ils l’appellent « the spider ferrari »).

Le guêpie :, plusieurs couleurs existent

Les hippopotames :

A cette heure de la journée, il sont en général dans l’eau car ils ne supportent pas le soleil. Celui-ci était vraiment tout près de la piste et il a vite sauté dans l’eau.

Les hippo nous ont réservé de sacrés surprises, entre l’hippo mort de Kwhaï et ceux qui jouent dans l’eau comme des enfants. L’hippopotame ne sait pas nager. Quand il veut traverser une rivière, il se déplace en faisant des bonds sur le fond de la rivière. Mais nous en avons aussi vu faire des bonds pour jouer, en tournant autour d’autres hippo. Quand ils ouvrent leur grande bouche, on comprend vite pourquoi ils sont dangereux : ils ont de sacrés dents pour des herbivores !!!!

Le crocodile et le babouin mort :

Un crocodile avait jeté son dévolu sur un babouin mort. Lorsque nous sommes arrivés en bateau, le crocodile était en phase d’approche sur la berge de la rivière. Dès qu’il s’est emparé du singe, les autres babouins ont réagit violemment en poussant de grands cris et en s’agitant. Ils n’avaient pas le pouvoir se s’opposer au crocodile, cependant celui-ci s’est immobilisé le temps que la troupe se calme. Puis il a commencé à déplacer le singe, suscitant à chaque fois des protestations. Nous sommes restés un moment à observer ce ballet entre les babouins et le crocodile. Ce soucis de défendre un des leurs, même mort, ne s’observe pas chez la plupart des animaux.

Cette femelle crocodile est probablement en train de surveiller ses oeufs enterrés dans le sol (selon notre guide qui l'observe au même endroit depuis un certain temps). Et elle a bien raison car des varans ne sont pas loin. Les oeufs éclosent au bout de 3 mois. La femelle peut rester aussi longtemps sans bouger car selon notre guide, un crocodile peut se contenter de manger seulement 2 fois par an !!!
Sortie spécial photo !
Un koudou mâle
Pourquoi le waterbuck a-t-il un rond blanc sur les fesses ?

Le waterbuck est une antilope qui a besoin de boire énormément, 4 à 5 fois par jour. Lorsque Noé a décidé de sauver les animaux avec son arche, il a construit un beau bateau et l’a peint en blanc A peine monté dessus, le waterbuck s’est précipité aux toilettes. Malheureusement, la cuvette n’était pas sèche, d’où le rond blanc !

La dentition des éléphants :

Les éléphants broient leur nourriture grace à leur molaires. Ils en ont 4 qui vont s’user au fur et à mesure, d’autant plus qu’ils mangent beaucoup de branchages. Mais l’éléphant possèdent 6 jeux de dents différents, donc quand une molaire s’use, elle est remplacée par une autre. Malheureusement, il arrive un moment où les éléphants ont usé toutes leurs dents. Ils meurent alors de faim. Cela correspond à la cause naturelle de décès des éléphants sauvages. Les éléphants sont donc extrêmement précautionneux avec leur nourriture et lavent de nombreuses fois les herbes qu’ils arrachent pour en enlever le maximum de boue et de petits cailloux. De même ils vont gratter les herbes arrachées au sol et choisir des arbustes au bois tendre.

Les buffles : un des 5 big five, mais pas le plus impressionnant

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