Nous retrouvons le groupe de springboks de la veille, à peu près au même endroit. Mais pas de trace du bébé. S’est-il fait croquer par le chat sauvage ? Mystère ! Mais nous découvrons plus loin, avec d’autres groupes de springboks, que les bébés sont souvent cachés aux pieds des arbustes, parfois assez loin des adultes qui se déplacent pour brouter. Il est arrivé plusieurs fois que nous passions tout près d’un bébé springbok sans le voir. Soudain, il surgissait de sa cachette sous notre nez et partait en courant.
La route est longue jusqu’à notre dernier camp site. Il y a beaucoup de zones broussailleuses, ce qui ne permet pas de voir des animaux. Mais nous découvrons pleins de nouvelles fleurs et même des melons sauvages. C’est incroyable qu’ils arrivent à pousser ici, sans eau !
Nous arrivons enfin au point d’eau de Motopi. Il est au bord d’un grand pan (ancien lac asséché transformé en savane). C’est l’heure des girafes. Elles sont très prudentes et prennent leur temps pour aller jusqu’au point d’eau, faisant régulièrement des pauses pour observer les alentours (et nous en particulier).
Notre dernier camp site est sympa, avec coin douche et toilettes sèches. Des cornes de koudou sont posées contre le tronc d’un arbre en décoration. Comme les autres jours, nous ressortons avant le coucher du soleil. Nous nous postons un moment au point d’eau, scrutant les alentours. Soudain, cela bouge dans les buissons. Et voila que surgit … une tortue ! Elle ne vient même pas boire. Elle se promène un moment sur la berge puis repart se cacher.
Nous roulons un peu au soleil couchant mais une fois sortis du pan, nous sommes dans les broussailles. Sans zone dégagée, il y a peu de chance de voir quelque chose. Un chat sauvage se promène. C’est sympa, mais on aimerait bien voir la version « gros format » !!!
Au point d’eau, les girafes sont de retour, preuve que le coin est vraiment tranquille ce soir. Tans pis, nous partons nous coucher…