Etapes culturelles à Vergina et Dion, sur les traces de Philippe II et Alexandre le Grand

Samedi 7 mai : en route pour Vera et Vergina !

La nuit a été bien moins humide que d’habitude et il fait très bon dès le réveil. Moi qui prévois chaque soir les vestes dans les tentes pour pouvoir s’habiller en sortant du duvet, elles ne servent jamais !

Une fois les tentes pliées et l’espace nettoyé (nous repartons toujours avec quelques déchets qui traînent histoire d’avoir un impact positif sur les endroits où nous bivouaquons), nous partons sur le chemin caillouteux, directement dans la descente. J’ai un peu peur pour Gaëtan qui pédale à toute vitesse et je lui demande de ralentir : « mais c’est pour la moyenne ! » me dit-il. Ils commencent à m’énerver avec leur moyenne, ça ne mérite pas une chute et je crie « On s’en fout de la moyenne ! ». Là, Mathis croit bon d’intervenir « Oui, ce qui compte, c’est la vitesse maximale !!!! ». Super, merci pour ton aide Mathis !!!

On pourrait croire à des rangs de vigne, mais ce sont bien des arbres fruitiers !

Nous finissons par rejoindre la route et traversons un petit village. Impossible de passer discrètement car tous les chiens se mettent à aboyer sur notre passage et comme il y en a 2 à 3 par maison …  Une dame, dans sa voiture, nous salue de la main. 5 minutes plus tard, elle revient (toujours en voiture), avec sa fille encore en chemise de nuit assise à côté d’elle et s’arrête à notre niveau. La dame nous explique qu’elle voulait absolument montrer notre équipage à sa fille ! 

Pour rejoindre Vera, il nous faut reprendre la route principale, avec ses camions et ses alignements d’entreprises diverses et variées. C’est moche et bruyant. Heureusement qu’on n’en fait pas beaucoup. Il parait que Vera est une jolie ville avec des vieux quartiers mais nous ne savons pas trop comment faire avec les vélos. Nous pensions trouver un restau et leur confier nos affaires le temps d’une visite à pied mais nous finissons par pique niquer sur la place de la mairie. Tans pis pour Véra, nous passons le long des anciens bains et quittons la ville en direction de Vergina, la ville des tombeaux royaux. 

Sur la place de Véra, les enfants du coin s'amusent avec des petites voitures électriques. Gaëtan part faire du slalom entre les voitures ! Je refile à une vieille dame les croissants au chocolat qu'on nous a donné hier soir (et qu'on n'aime pas du tout !!!)

La plupart des gens visitent Pella et Vergina en une journée de voiture et très peu y dorment. Nous avons repéré une chambre d’hôte dans le village et nous nous y présentons en milieu d’après midi. La maîtresse de maison est un peu surprise de nous trouver devant sa porte : « Vous venez chez nous ? » (en allemand) Mais toutes les chambres sont vides donc il n’y a pas de soucis pour nous accueillir ! Les chambres de l’étage étaient celles de ses 4 enfants (qui sont grands maintenant et vivent en Allemagne). Michaël était prêt à ressortir faire la visite du musée mais j’ai besoin de souffler un peu. Halte aux cadences infernales ! Les tombeaux attendrons demain !

Dimanche 8 mai : le tombeau de Philippe II, père d’Alexandre le Grand

Ce matin, nous allons découvrir un site archéologique majeur car certains des tombeaux mis à jour en 1977 (très bonne année :), n’ont jamais été pillés. Et ce ne sont pas n’importe quels tombeaux royaux car l’un d’eux est attribué à Philippe II, le père d’Alexandre le Grand (les autres sont ceux de membres de la famille royale, notamment des femmes et des enfants).

Pour préserver l’aspect du site et mettre en valeur tous les objets qui ont été trouvés dans les différentes chambres funéraires, le musée a été construit à l’intérieur même du tumulus qui abritait les tombeaux. L’intérieur est très sombre, il faut un peu de temps pour s’habituer à la pénombre. Seules certains tombeaux sont visibles sur les 11 qui ont été trouvés. On ne peut pas aller à l’intérieur du tombeau de Philippe II mais on peut descendre jusqu’à sa porte. 

Dans les vitrines, on peut admirer de très nombreux objets mais pas le sarcophage en marbre qui contenait le corps car des archéologues travaillent toujours dessus. Parmi les objets retrouvés, on peut noter, pour les hommes, des boucliers, jambières, épées, et pour les femmes, des diadèmes en or absolument magnifiques. Mais aussi des objets qui devaient leur servir pour leur nouvelle vie constituée de fête et de banquets, soit tout un assortiment de vaisselle ! 

 

 

Je regrette un peu l’absence de visite guidée. Nous lisons autant que possible les panneaux explicatifs mais la plupart du temps, on trouve juste le nom des objets et rien sur sa fonction (et on ne capte pas le réseau dans le musée, donc difficile de chercher des explications). Par exemple, il a fallu attendre d’être dehors pour comprendre à quoi servaient les strigiles : ces objets étaient en fait des sortes de couteaux de chaleur pour humain ! (le couteau de chaleur étant, comme chacun le sait,  pour les chevaux :).

Félicitations à celui a qui su reconstituer cette scène à partir de petits bouts trouvés dans la terre !!!!

Il est déjà midi lorsque nous ressortons à l’air libre. Nous rentrons en vitesse libérer les chambres. Aujourd’hui, notre hôtesse a un peu plus le temps de discuter et c’est en allemand que nous échangeons. C’est étonnant car elle même est grecque et son mari italien. Mais celui-ci n’a jamais vraiment appris le grec et c’est en allemand qu’ils parlent la plupart du temps (pour rappel, leur 4 enfants vivent en Allemagne). D’ailleurs, elle m’explique que si ses 2 filles aînées se considèrent bien grecques, les 2 garçons se sentent plutôt allemands.

Objectif pour ce soir : bivouac au bord de la mer. Bien sûr, ce n’est pas officiellement autorisé mais assez bien toléré d’après les témoignages d’autres voyageurs. Et puis la saison touristique n’a pas encore vraiment commencé alors nous ne devrions pas gêner grand monde. J’avais tout de même peur que ce soit compliqué de trouver une plage un peu à l’écart mais finalement, la première a été la bonne.

Nous prenons la rue qui longe la mer dans le petit village de Methone. Le long de l’eau, les terrasses des restaurants sont quand même pleines à craquer (les gens profitent de leur weekend jusqu’au bout). Au bout de la rue, qui est en fait une impasse, se trouve le port de pêche. Et juste après la digue, il y a une plage au pied des falaises. C’est calme, presque désert et il y a même une douche. Que demander de plus ? Les enfants se précipitent pour jouer dans le sable. 

Mieux vaut attendre un peu avant de monter les tentes histoire de ne pas attirer trop l’attention. De temps en temps, des gens viennent finir leur petite promenade digestive sur la plage et jettent un coup d’œil aux vélos au passage mais personne ne nous fait de remarque.

 

Repas du soir

Nous cuisinons sur la digue tandis que le soleil décline. Il est encore bien chaud mais dès qu’il disparaît derrière la falaise, l’humidité prend le dessus. Il est temps de monter les tentes (et de doucher les enfants). Alors que nous nous couchons, le port s’anime soudain. Des bateaux vont et viennent. 2 camions font tourner leur moteur. J’avais bien remarqué que les chauffeurs attendaient dans leur cabine (il y en a même un qui s’est baigné) mais je pensais qu’ils s’étaient juste garés là pour passer la nuit au calme. En fait, ils attendaient leur cargaison pour partir. Vu ce que j’ai aperçu en faisant un tour du port tout à l’heure, je pense que le coin est spécialisé dans la moule. Et après vérification sur le net, nous bivouaquons en effet dans le golfe Thermaïque, principale région productrice de moules en Grèce. Depuis la plage, on peut apercevoir au large une grande zone délimitée par des bouées, probablement la zone d’élevage. Bref, les camions ne sont partis que vers 22h et ensuite le bruit s’est un peu calmé. Mais le port est resté actif encore un moment. Note pour plus tard : éviter les ports de pêche pour passer la nuit !!!!

Lundi 9 mai : 3 crevaisons et Dion !

Ce matin, le soleil se lève en face de nous et vient chauffer les tentes. C’est bien agréable et en plus, elles sont bien sèches au moment de les plier. Un chien vient s’allonger dans le sable devant l’entrée de la tente. Il est juste content de voir du monde et regarde les enfants galoper dans le sable d’un air blasé. Les bateaux de pêche sont de nouveau de sortie et reviennent escortés par un nuage de mouettes. Nous sommes assez efficaces pour tout ranger mais c’est après que ça se gâte : c’est tellement agréable de prendre le petit dèj au soleil sur la digue. Et puis les enfants ont du mal à quitter leur super ville construite sur la plage … Résultat, il est déjà 9h45 lorsque nous partons.

Nous grimpons un peu les premiers km car il faut monter sur la falaise et passer plusieurs petites collines. Mais soudain, le mont Olympe apparaît devant nous : nous l’avions déjà vu ces derniers jours mais il était souvent dans la brume, voire carrément dans les nuages. Mais ce matin, le grand ciel bleu nous permet d’admirer les sommets enneigés. Normalement, ce soir, nous serons au pied de la demeure des dieux !

Petit arrêt dans un village en face de l’église où nous prenons une nième photo du mont Olympe (et admirons une nième fois les cigognes). Je repère une boulangerie en face et justement un homme nous fait signe. Léa traverse la rue la première tandis que nous faisons un petit détour pour pouvoir passer avec les tandem. Lorsque nous la rejoignons, elle est déjà en train d’expliquer qu’on est venu en Grèce en suivant le Danube (son interlocuteur est un grec, chauffeur routier parlant français, qui se dit que le Danube est quand même un peu loin d’ici). Et elle a 3 baguettes au sésame dans ses sacoches, cadeau de l’homme qui nous a fait signe tout à l’heure. Le pain est très bon, légèrement brioché. Et il reçoit le prix du « meilleur cadeau qu’on ait eu jusque là. » (si ça continue à ce rythme, on va commencer à s’habituer à recevoir des cadeaux !)

Autre surprise sur notre trajet : un champ de coton. Nous avons déjà aperçu à plusieurs reprises dans des parking des remorques vides dont le grillage est garni de coton. Mais où sont les champs ? A quelle époque le ramasse-t-on ? Mystère ! C’est pourquoi nous sommes trop heureux de nous arrêter pour regarder ce champ de plus près. Mais finalement, ce n’est pas le coton qui intéresse le plus les enfants mais les centaines de minuscules grenouilles qui vivent en bordure. Les terres sont en effet en parti immergées et c’est le paradis des grenouilles et des têtards. 

Nous longeons encore la plage durant une vingtaine de km et il faut déjà dire une nouvelle fois au revoir à la mer pour bifurquer vers les montagnes. Alors que nous sommes en plein centre ville de Katerini, Mic se rend compte qu’il a son pneu arrière à plat. Le timing n’est pas trop mauvais car nous ne sommes qu’à 1km du parc municipal où nous avons prévu de pique niquer. Surprise dans le parc, il y a une exposition sur les dinosaures. Les enfants courent de partout pour aller les voir !

Attention Mic, tu as un dinosaure dans le dos !

Au moment de repartir, mauvaise surprise, le pneu est de nouveau à plat. Y aurait il quelque chose dans le pneu ? Ou est ce la chambre à air montée qui est défaillante ? Nouveau changement de chambre à air et nous quittons enfin le parc. Mais cette fois ci, c’est mon vélo qui fait un bruit bizarre : ma roue avant est à plat !!! C’est un sketch !!!!  Non seulement nous perdons du temps mais notre stock de rustine est au plus bas !

A partir de ce moment là, je me dis que c’est mort pour notre étape du jour. Et même si nous arrivons à Litohoro ce soir, ce ne serait pas dans de bonnes conditions pour embrayer le lendemain avec une grosse journée de randonnée. Ou alors, il faudrait zapper la visite du site de Dion …

Enfin, nous quittons Katerini et retrouvons la campagne. Le mont Olympe commence à se couvrir de nuages et autour de nous, il y n’y a que des plantations de kiwi ! Alors on lui dit « Nai » au kiwi grec ? (petite référence à un vieux billet de François Morel).

Après 48km de vélo, nous arrivons à Dion, directement au niveau du site archéologique. Cette étape, c’est en partie pour Léa que nous la faisons car elle s’est plaint de ne voir en Grèce, que des vestiges romains (Philippi, Thessalonique …), alors qu’avant de partir, je leur avait fait lire les histoires de la mythologie grecque. Mais c’est un fait que les romains ont envahi la Grèce et y ont construit des villes après la grande époque des dieux de la mythologie. Les vestiges romains sont donc plus faciles à trouver que les temples grecques ! Mais ici, au pied du Mont Olympe, l’ancienne cité de Dion était dédiée au maître des dieux de l’Olympe. On venait y faire des sacrifices à Zeus avant de partir au combat et y célébrer les victoires. Il y avait même des festivités organisées tous les ans en l’honneur de Zeus (des sortes d’olympiades et des spectacles d’art dramatique).

Le sanctuaire d'Isis (sous l'eau !)

Le site archéologique comprend les vestiges de la cité antique de Dion, avec des thermes, un théâtre, une grande allée pavée, quelques maisons. Plus loin, on est sensé y voir des sanctuaires dédiées aux dieux : un pour Zeus, un pour Demeter et un pour Isis (et oui, une déesse égyptienne !). Si on arrive à se repérer dans la cité, nous sommes très déçus par les sanctuaires. Il ne reste quasiment rien et celui de Zeus est même fermé pour travaux. A l’endroit où avaient lieu les sacrifices, il n’y a plus rien du tout, juste un panneau avec un dessin pour imaginer la scène. Bref, nous restons sur notre faim (et les enfants crient famine !). Il est malheureusement trop tard pour visiter le musée. Nous décidons donc de chercher un coin pour dormir dans les environs pour revenir demain finir la visite. A 2km du village, en pleine campagne, nous garons les vélos près d’une maison pleine de paille et de foin. Pas le temps de jouer ce soir, nous installons le campement pendant que les pâtes cuisent. Et au lit !

Mardi 10 mai : Dion, le retour et arrivée à Litohoro.

Le musée n’ouvre qu’à 11h et nous en profitons pour nous poser 1h dans un parc qui a un terrain de basket (c’est la séquence sport du programme scolaire !). Enfin, nous voici de retour dans le village de Dion. La visite du musée éclaire le site archéologique sous un nouveau jour : on y trouve énormément de statues, issues des différents sanctuaires. Si tout  était encore en place, le site archéologique serait un merveilleux endroit à visiter. Mais évidemment, on ne peut pas laisser ces vestiges dehors … Il y a bien quelques copies par endroits (forts mauvaises) mais qui ne rendent pas du tout compte de l’ampleur du site. Peut être faudrait il faire la visite dans l’autre sens … 

Encore une fois, pour des « débutants » comme nous, ce musée manque cruellement d’explications. Je suis admirative des enfants qui sont intéressés par la moindre bribe d’information que j’arrive à leur donner. Ils veulent la traduction de la moindre étiquette !

Mine de rien, nous restons plus d’une heure dans le musée et il est largement l’heure du repas lorsque nous en ressortons (frigorifiés !). La rue piétonne qui longe le bâtiment n’est qu’un alignement de restaurants, tous déserts. Mais leur présence est le signe de l’affluence qu’il doit y avoir en été (et ça ne donne pas envie d’y être à ce moment là !). Nous nous installons dans celui qui se trouve en face du parking à vélo. La patronne est très accueillante. Elle profite de la visite d’une copine qui parle anglais pour nous poser plein de questions sur le voyage. Et nous demande au passage de laisser un petit commentaire pour son restaurant sur google !

Finalement, c’est à l’heure la plus chaude que nous nous mettons en route pour Litohoro. Un peu de vent de face, un peu de montée et des kiwis à perte de vue, avec de très nombreuses parcelles nouvellement plantées. La production de kiwi grec va exploser dans quelques années ! Juste avant d’arriver au village, nous sommes coupés dans notre élan par des troupeaux de moutons puis de chèvres qui traversent la route. Les moutons sont bien encadrés par le berger et ses chiens, mais les chèvres font absolument ce qu’elles veulent ! Elles ont de magnifiques cornes, un peu dans tous les sens ! 

Juste avant d’entrer dans le village, un panneau indique sur la droite le centre d’information pour les randonnées sur le mont Olympe. Allez, encore une petite grimpette et nous y arrivons vers 16h15. Deux hommes se trouvent devant l’entrée et l’un d’eux vient regarder les vélos. Nous ne savons pas alors que c’est un des responsables du centre d’information et que cela fait un quart d’heure que celui-ci est fermé ! Heureusement, après avoir discuté vélo pendant un moment, il nous fait entrer et nous donne toutes les informations nécessaires. Il appelle même le refuge où nous voulons aller pour faire une pré-réservation. 

A droite, le village de Dion, à gauche, celui de Litohoro, au pied du mont de l'Olympe

C’est parfait, il ne reste plus qu’à trouver un endroit pour laisser les vélos et nos bagages pour environ 36h. Litohoro ne manque pas d’hôtels mais il en faut un qui ait de l’espace. Du coup, j’en ai sélectionné un qui possède un jardin. L’ inconvénient, c’est qu’il est tout en haut du village ! Les petites rues de Litohoro sont charmantes comme tout, mais qu’est ce qu’elles sont raides … Heureusement, nous n’avons pas fait tout cela pour rien. Le proprio nous trouve sans problème un coin à l’abri des regards pour ranger les vélos et nous voici installés dans 2 petits studios avec vue sur la mer !

Ce soir, nous allons essayer de sortir de la « restauration rapide » que nous trouvons habituellement sur les sites touristiques. En effet, je reste un peu sur ma faim concernant la cuisine grecque. Alors ce soir, nous testons un restaurant chaudement recommandé par le Lonely, et plutôt orienté « produits de la mer ». Bizarre quand on est au pied de la plus haute montagne de Grèce ? Pas du tout, la mer est à moins de 10 km d’ici !!!

Côté menu, Léa continue son étude comparative des salades grecques et moi celle des calamars. Michaël prend du poisson du jour et Gaëtan des brochettes de poulet souvlaki (c’est à dire marinées, qu’il n’a pas du tout aimées). Mathis, lui, a plutôt choisi les frites comme sujet d’étude !!! Nous découvrons aussi le saganaki, un fromage frit qui a bien plu à Léa (il a un petit goût de bleu). Au final, c’était bon, mais encore une fois, on a un peu l’impression que sorti de la friture, on ne nous propose pas grand chose. Mais j’ai une portion de calamar pour le pique nique demain, et ça, c’est sympa !!! 

A l'arrière plan, notre restau et encore un chien des rues !

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons dans une petite épicerie acheter 2 oranges et 3 bananes. En ressortant, Léa tombe sur des mini bâtonnets de glace (on voit beaucoup ça en Grèce, c’est vendu en vrac, sans emballage). Nous demandons 2 glaces pour Léa et Mathis et surprise, c’est cadeau ! La gérante les leur offre ! C’est vraiment gentil et totalement inattendu. Ce n’est pas comme si on avait fait de grosses courses chez elle, ou qu’on arrivait en vélo, à bout de force, devant sa porte. Décidément, ces grecs sont étonnants !!!

Ces arbres fruitiers tige (des cerisiers ici) ont l'air d'être la nouvelle tendance !
Ici Les arbres sont palissés : les branches sont attachées sur des cables qui tiennent grace aux poteaux en béton armés. Ce doit être un énorme boulot de tailler et attacher les branches pour arriver à ce résultat mais cela permet le pasage d'un tracteur et doit faciliter le rammassage des fruits.
Pourquoi cette photo ? Depuis plusieurs jours que nous pédalons dans la campagne, nous observons tous les jours des tracteurs venir remplir leur réservoir d'eau à ce genre de tuyau. Et profitant de la pause photo, Léa a lancé le défi de passer sous le filet d'eau, ce que Mathis s'est empressé de faire bien sûr !
Les petites chapelles dans les jardins
Et au bord des routes, ponts, abris de bus ...
En attendant le dîner, sur une place de Vergina.
Diadème de feuilles de chêne. Il y a même des glands !!!
Ce qu'il reste de la tenue de combat :épée, casque, jambières, buste et bouclier
Ce n'est pas le chien de la maison mais un chien de la rue. Il y en a beaucoup en Grèce et les gens les nourrissent (on voit parfois dans la rue des tas de croquettes). Ils vont où ils veulent, entrent dans les cours ...
Pique nique à Vergina
Tient, un nouveau modèle !
Panneaux solaires orientables
Nous avons pu constater qu'ils bougent réellement car le matin, ils sont bien face au soleil !
Ici, un artiste local a monopolisé la place !
Sur les bateaux du port désert, il y a des tas de petites moules.
Au réveil !
On le voit de très loin, le Mt Olympe, et il est imposant !
Haut parleurs pour entendre la messe de l'extérieur. Drapeau jaune avec l'aigle à 2 têtes de l'église orthodoxe.
Papa, c'est là haut qu'on va ? Oui ! demain tu auras les pieds dans la neige !
Champ de coton
Pneu crevé : commencer par trouver un arbre pour suspendre le vélo !
Mathis, il ne faut pas nourir les animaux !
Les bancs géants du parc municipal (j'adore le concept)
Cette fois-ci, c'est le pino bleu qui est à plat à l'avant !
La cité romaine
Le système de chauffage par le sol dans les thermes. Il y avait un plancher posé sur ces piliers. L'air chaud circulait entre ces piliers.
Un site antique ....
Un premier théatre (le plus ancien)
Le théâtre romain : en fait il ne reste rien mais on est sur son emplacement et il y a des spectacles ici de temps en temps.
Espérons qu'il n'y aura pas de tracteur pour venir chercher de la paille dans la grange à côté car les tentes sont sur le chemin !
Le matin
Sympa ce parc, on y aurait bien dormi cette nuit mais il était fermé hier soir (et trop proche des maisons)
Satue de Léda et de Zeus, qui a pris la forme d'un cygne pour la séduire. De ses amours avec le dieu, Leda conçut deux enfants (Hélène et Pollux), qui naquirent dans un œuf, alors que Clytemnestre et Castor, enfants de Tyndare, naquirent dans un autre œuf.
On aime ou pas, ce pied de table en forme de lion unijambiste tirant la langue !!!!
A droite, l'alphabet latin et sur les autres colonnes, divers alphabets !
Une grande mosaïque retrouvée dans une maison de la cité.
Ca ne donne pas trop envie de manger des kiwis !
En repartant du centre d'information, nous prenons un chemin pour les piétons en le pensant roulant, mais ça se complique sérieusement sur la fin !!!
Ca passe là ? Mais oui !

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