J64 à J65 : de Györ à Komarno puis Esztergom

Dimanche 15 août : le trajet EV6 entre Gyor et Komarno est sans intérêt et il fait toujours aussi chaud, mais nous retrouvons un camping thermal à l’arrivée.

Pas de vent aujourd'hui, c'est calme à côté des éoliennes à l'arrêt

Nous prenons le petit déjeuner à l’hôtel. C’est sympa parce qu’il y a beaucoup de choix mais cela nous conduit à partir beaucoup trop tard alors qu’il fait encore plus chaud qu’hier ! Il va falloir revoir notre organisation pour les prochaines étapes si la chaleur continue.

Nous tombons rapidement sur un panneau EV6. Hier, nous n’étions pas sur le circuit balisé et nous avons vu ce que cela a donné. Aujourd’hui, nous allons suivre scrupuleusement les panneaux.

Bilan : nous avons fait un peu plus de route bitumée, mais nous n’avons pas échappé pour autant aux chemins en terre et en sable. Le tracé EV6 nous a fait faire un énorme détour (avec 2 passages sous l’autoroute) alors que des chemins plus directs semblaient possible. Étaient ils impraticables ? Cela nous a fait passer tout près des éoliennes (Gaëtan était ravi). Nouveauté dans le paysage : il y a des noyers partout !!! J’espère que ce sera toujours le cas dans quelques semaines quand nous serons plus au sud car nous adorons les noix fraiches.

C’est dimanche aujourd’hui et les gens sont chez eux, dans leurs jardins (hier, les maisons étaient désertes). Nous entendons quelques « Hello ! » et « Gute farht ». Cela nous change car les 2 premiers jours en Hongrie, les gens nous ont semblé un peu fermés, indifférents (limite hostiles). Cela nous a frappé car jusque là, nous avions énormément de sourires et de signes amicaux.

Nous arrivons à Komarno en fin de journée. Le camping est dans un quartier de petites maisons. Les allées sont plantées de pruniers et couverts de gros fruits qui ressemblent aux prunes d’Ente.

Le complexe aquatique est bondé (moins que le camping, ce sont certainement des gens du coin). Il est un peu moins sympa que celui de Lipot. Mais les enfants s’éclatent quand même.

La piscine thermale extérieure est protégée des regards par des parois en bois. Elle a de jolies formes arrondies. L’ambiance est très spéciale. Ici pas d’enfant, Mic y a quand même fait un tour avec Léa et Gaëtan, avant de s’apercevoir qu’il n’y avait aucun enfant. L’eau est peu profonde (90cm). Le banc qui longe tout le bassin (et permet de s’immerger jusqu’au épaules) est bondé. Les gens discutent à voix basse avec leurs voisins. Cela donne un léger brouhaha dans lequel on a envie de se fondre. Mais finalement, je vais plutôt m’installer dans la piscine intérieure qui est presque déserte.

Alors que nous finissons de manger, un cyclo randonneur vient installer sa tente près de nous. Il est parti des Pays-bas et va à Istanbul. Un beau voyage en perspective !

Lundi 16 août : aujourd’hui, nous roulons sur la route avec les camions !

La journée va encore être très chaude mais aujourd’hui, le réveil sonne à 5h (quitte à se lever plus tôt, autant y aller franco !). Il fait encore sombre, alors nous décalons le lever à 5h30. Quand nous sommes bien organisés (c’est à dire quand on s’est couché avec les affaires à peu près en ordre), il nous faut 1h30 pour être prêts à partir, petit déjeuner inclus. Du coup, nous sommes à la barrière à 7h00, pour l’ouverture de la réception (dans ce genre de camping, ils insistent pour que l’on paie au moment du départ).

Aujourd’hui encore, j’ai insisté pour que l’on suive la signalisation EV6 (Mic utilise l’application Komoot avec les cartes téléchargées, avec l’itinéraire EV6 d’open cycle map). Nous avions cependant le choix entre le circuit en Slovaquie (il faut alors traverser le Danube pour aller du côté slovaque qui s’appelle Komarno) ou le circuit hongrois (ici à Komarom). Le côté slovaque se déroule sur la digue, tandis que le côté hongrois est bitumé. En avant pour le bitume.

Malheureusement, il n’y a pas presque pas de piste cyclable. Durant 30 km, nous sommes sur la route, avec une circulation qui va en augmentant et beaucoup de camions. Les gens font cependant attention à nous et passent à bonne distance mais ce n’est vraiment pas agréable.

Lorsque nous passons dans un village, nous prenons le petit chemin qui longe les maisons. Mais il est parfois un peu défoncé ou encombré par les poubelles. Par contre, ces chemins sont bordés par de jolies haies d’althéa (ou hibiscus) en fleurs. Et on en verra tout au long de notre traversée de la Hongrie. Dans les jardins, il y a parfois de magnifiques hibiscus géants.

Hors des villages, les paysages sont secs, plats, poussiéreux, déprimants …

Le point positif de la journée, c’est que notre départ matinal a été efficace. Nous avons profité de températures agréables jusqu’à la pause du matin. A 9h30, nous avons déjà fait 26 km. Du coup, nous arrivons au camping à Esztergom pour le pique nique.

La chaleur est écrasante et après le repas, nous restons là sans rien faire (pas assez d’énergie pour aller visiter la ville, c’est dire !). En fin d’après midi, nous sautons dans la piscine (froide celle là). Il y a plusieurs couple de cyclo-randonneurs qui sont arrivés au camping (c’est un peu le seul camping à des km à la ronde). Des français me confirment que l’EV6 côté slovaque se fait presque entièrement sur la digue, sur une piste en herbe et en plein soleil. Ça roulait bien au début mais les 15 derniers km ont été éprouvants.

Nous finissons la journée au petit snack du camping. Nous testons les limonades maison (une valeur sûre partout en Hongrie). Ca se prend par pichet de 0,5 ou 1L (les carafes d’eau, cela n’existe plus depuis l’Allemagne). Nous avons pris citron, et nous avons droit à framboise en cadeau à cause de l’attente pour avoir nos pizzas. Très bon !

Les hibiscus géants : on pourrait se croire en Martinique ici
les barrières spéciales 2 roues aux entrées et sorties des pistes cycables
plein d'éoliennes, mais pas de vent aujourd'hui !
petite chute sans gravité (Léa a voulu descendre à droite et a mis le pied dans le fossé)
A droite, les champs de soja
Attention à bien choisir la trajectoire !
Camping de Komarom
Manifestement, aujourd'hui c'est le jour de livraison des bouteilles d'eau.
on a ausi parfois à des pistes pavées
En fin de parcours, nous avons droit à une piste cyclable le long de la route
la piste devient un sentier à l'approche d'un pont
Camping d'Esztergom
La pause dans le hammac, c'était vraiment juste pour la photo ! Malgré la chaleur, après la piscine on s'est habillé en manches longues et pantalon pour décourager les moustiques
Mojitos et limonade au citron et à la framboise offerte à cause du retard du service


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