A Silvia, on descend de la montagne en chiva le mardi !

Ce n’était pas évident au début de caler le planning pour arriver à Silvia un mardi, mais finalement, on est dans la place !

Timide soleil ce matin, qui devrait durer jusqu’à 13h, un peu comme le marché. Ça tombe bien, car ce marché est l’unique raison de notre présence ici. En effet, le marché de Silvia est réputé pour les costumes traditionnels que portent les gambianos, habitants des campagnes et montagnes environnantes. Ils viennent en chiva, de gros bus colorés indestructibles, pour vendre leur production sur le marché, mais aussi faire leur courses.

La couleur bleue roi est portée par les hommes sous la forme d’une jupe assez longue. Pour les femmes, on la retrouve dans le châle. On peut aussi noter leurs grosses chaussures et leur chapeau melon (hommes et femmes). Les femmes plus jeunes lui préfèrent cependant une sorte de chapeau de paille assez plat (c’est quasiment une galette quand il pend dans leur dos).

Nous avons dormi juste à côté de la place principale pour être au plus près mais quand nous arrivons, il n’y a pas grand monde et seulement 3 petits stands d’artisanat.

Un peu déçus au premier abord, nous commençons à faire le tour des ruelles environnantes en pistant les attroupements et découvrons alors un grand marché couvert. Parfait, c’est exactement ce que nous cherchions. Ce soir, nous serons dans un appart avec une cuisine alors on va faire le plein de légumes et de fruits.

Les enfants grignotent des empanadas pendant que je fais les courses. Il y a plein de variétés de pommes de terre car cela pousse bien en altitude en Colombie. Nous repartons les bras chargés et passons devant un petit bureau d’information touristique. L’ employée est trop heureuse d’avoir des visiteurs et s’empresse de nous prendre en photo avec son téléphone (ce n’est pas la première fois que ça nous arrive, cela doit servir de justificatif). Comme elle est en tenue traditionnelle, nous en profitons pour faire une photo avec elle. En effet, les gambianos n’aiment pas trop être pris en photo et nous n’avons pas osé sortir l’appareil.

Le temps de changer de logement (adios l’hôtel plein de courants d’air et vive notre petit appart avec une cuisine !), et c’est le déluge. Une bonne occasion pour s’asseoir tranquillement avec un café et des pancakes !

Le soleil brille le lendemain, ce qui nous permet de faire un petit tour jusqu’à une chapelle qui domine le village.

La vue est belle sur Silvia et les montagnes environnantes. Cela donne envie de poursuivre sur la route qui continue à la sortie du village pour prendre la clé des champs. Dans le village, on peut toujours voir, par ci par là, des gens en tenue traditionnelle. Nous redescendons de notre montagne sous le soleil. La route est beaucoup plus facile !

Cours ouverte sur laquelle donnent les chambres
Le corosol est enfin mûr !
Une chiva : l'entrée se fait par les côtés. Il n'y a donc pas de couloir central et les banquettes font toutes la largeur, ce qui permet de mettre pas mal de monde
Le parque central est un lieu de rencontre. On peut y voir des mamies filer la laine
Au point info touristique
Les enfants ont choisi des souvenirs (je préfère autant donner de l'argent ici, aux locaux, que dans un magasin de souvenirs de Bogota). Le sac de Léa et le porte monnaie de Mathis sont fait en crochet. La vendeuse, qui est en train de faire un chapeau, montre à Léa comment faire du crochet avec plusieurs fils de différentes couleurs en même temps. Elle est ultra rapide !!!
De nombreux murs sont peints. On retrouve ici l'ours andin (ou encore ours à lunette, très souvent représenté), le condor, le volcan etc.
Léa aime encore plus les empanadas maintenant qu'elle a vu comment on les faisait.
Le petit magasin au coin de la rue (tienda) où on a pu acheter de l'huile, du café soluble etc. Très pratique !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *