Entre la mer et Kalambaka, 2 bivouacs pleins de surprises (pas toujours très bonnes !)

Vendredi 13 mai : mais pourquoi diable n’avons nous pas pris une journée de repos ? 

C’est la question que je me pose dès le premier km de vélo. J’ai super mal aux mollets, conséquence des 2 jours de marche sur le mont Olympe (si t’as mal aux mollets, sèche tes pleurs comme dirait Zebda). Bref, hier, je ne m’en rendais pas compte mais j’aurais du m’en douter, surtout que nous avions trouvé un hôtel sympa, pas cher, face à la mer. Mais maintenant que nous sommes sur les vélos, il est trop tard pour regretter la grasse matinée ratée … 

Après avoir passé la bosse du chateau, nous replongeons vers la mer. La route ondule un peu et c’est rude pour nos pauvres muscles endoloris. C’est alors que je vois passer un vélo sur la voie de chemin de fer bien horizontale ! Gaëtan l’a vu aussi et d’un commun accord, nous bifurquons aussitôt sur cette voie désaffectée. Non seulement c’est plat, mais en plus, c’est mignon et avec une vue mer imprenable !

Malheureusement, cela ne dure pas longtemps. Bye bye la mer, aujourd’hui, nous allons prendre le chemin des météores via le canyon du Pénée. J’avais très peur de cette étape (dans l’état où nous sommes) mais la montée s’avère très tranquille. Et même un peu décevante car on n’a aucune vue sur le canyon. Il n’y a que Mic, avec son drone qui profite de la vue !!! Côté mythologie, c’est ici que la nymphe Daphné aurait été transformée en laurier pour échapper à Apollon. Et c’est de cette histoire que sont nées les couronnes de lauriers que l’on tressait pour les vainqueurs aux jeux de Delphes (en l’honneur d’Apollon qui était devenu un dingue de laurier !!!), puis ensuite un peu partout. Plus triste, il y a cette plaque commémorative avec une vingtaine de portraits d’enfants, probablement un accident de bus …

Nous nous arrêtons sur une petite aire pour pique niquer. Dans la rivière, des enfants passent en raft. C’est notre premier vrai jour de chaleur. Après le repas, nous quittons la route principale pour prendre à travers champs, au milieu des genets en fleur. C’est bucolique, mais nous cuisons sous le soleil, même lorsque le chemin est en terre (qu’est ce que ça donnerait sur le bitume). 

15h30, nos réserves d’eau sont au plus bas et notre route ne traverse pas de village. Pour passer par des places de village (et espérer trouver une fontaine), il faudrait grimper un peu, ce que je n’arrive pas à me résoudre à faire. Aussi, je guette plutot des occasions de demander de l’eau à quelqu’un. Voilà un homme qui tient une bouteille d’eau à la main et va monter dans sa voiture sur un parking. Bonne pioche, il nous accompagne jusqu’à l’entrée d’une entreprise de nettoyage où se trouve un robinet. Alors que nous remplissons nos bidons et bouteilles, il revient avec des petites bouteilles d’eau fraîche tout juste sorties d’un frigo. C’est ça la Grèce (et les grecs !).

Nous repartons avec quelques kg d’eau en plus et surtout plein de l’énergie que ce genre de rencontre nous procure. Il est temps maintenant de chercher un coin pour bivouaquer. Un bosquet attire le regard au milieu de la plaine. Il s’agit en fait d’une petite église entourée de pins, perdue au milieu de nulle part. Le coin est tranquille, ombragé, et il y a même 2 points d’eau. C’est parfait ! Nous nous installons sous les arbres et comme il est encore tôt, nous sortons le plaid pour que les enfants puissent faire leur carnet de voyage. En peu de temps, nous découvrons que nous ne sommes pas seuls ici : des millions de petites bêtes rouges, sorte d’acariens, grouillent sur le sol et grimpent sur tout ce qui se trouve par terre (pas les vélos heureusement). Mon casque est totalement envahi ! Après une petite séance de foot au milieu des arbres, le ballon des enfants est strié de traînées rouges, preuves des nombreux crimes commis sur son passage !!! Petite hésitation : on bouge ou on reste ? Perso, je serais partie mais comme toujours, les enfants se sont accaparés les lieux, ont commencé à faire un tipi … Alors on reste, mais cela nous demande une certaine gymnastique : aucun vêtement, sac de nourriture ou matériel qui va aller dans la tente ne doit toucher le sol. Pour les sacoches, c’est facile, on les laisse toujours accrochées sur les vélos lorsque l’on campe (les affaires sont faciles d’accès et on gagne beaucoup de temps le matin) et pour le reste, on suspend des sacs un peu partout sur les vélos.

Au moment de lancer la popote, une voiture vient se garer devant l’église. 2 personnes y entrent et y passent un moment. Je vérifie sur internet qu’il n’y a pas de fête orthodoxe le 13 mai, il ne manquerait plus qu’un gros rassemblement à l’église ce soir ! Mais non, rien d’annoncé en tout cas et la voiture finit par repartir. Plus tard, c’est un berger qui passe avec ses moutons et jette de petits coups d’œil curieux. Encore une visite pendant le brossage de dent : une chouette vient se poser sur une branche non loin de nous. Elle agite sa tête d’une façon très rigolote ! Je vais faire un petit tour dans l’église. Quelques bougies sont encore allumées et il fait vraiment bon à l’intérieur comparé à la fraîcheur du soir. J’aime l’ambiance de ces églises orthodoxes, et c’est encore plus agréable à la nuit tombée, à la lueur des bougies.

Nous sommes dans nos duvets en train d’écouter le cri d’un oiseau (la chouette ?) lorsque nous entendons des mobylettes au loin. Et soudain, de la musique à fond. Cela se calme un peu puis le volume monte à nouveau. Nous comprenons vite que cela provient de l’entrepôt de l’autre côté de la route. Nous y avons vu quelques mouvements de tracteurs en fin de journée mais on n’imaginait pas qu’il y aurait une fiesta le soir ! C’est vrai qu’on est vendredi. La musique dure jusque vers 1h45 (c’est la radio que nous entendons). Des mobylettes viennent jusqu’à l’église et nous éclairent brièvement, mais elles ne s’attardent pas, probablement en découvrant notre campement. La pluie nous tombe aussi dessus au milieu de la nuit. Ça non plus, nous ne l’avions pas vu venir et la grande tente prend un peu l’eau. Les aléas du bivouac !

Samedi 14 mai : immersion culinaire grecque ce midi et immersion orageuse ce soir !

Réveil tranquille dans la petite tente tandis que ça s’agite un peu plus dans la grande, entre les parties humides à cause de la pluie et les petites bêtes rouges qui ont réussit à entrer (je n’ai jamais été aussi contente de dormir dans la petite !). Une dame passe quelques minutes à l’église pendant que nous prenons le petit déjeuner (et manque d’écrabouiller une de nos dernières cuillères). Et le berger s’approche un peu plus près pour voir les tentes (mais il n’ira pas plus loin qu’un « Kalimera »). Rien ne bouge du côté des tracteurs. Je suis quand même bien contente de remonter sur le vélo pour partir d’ici. 

Nous retrouvons les vergers avec d’un côté les oliviers et de l’autre les amandiers : justement, en ce moment, on mange beaucoup d’olives fourrées aux amandes ! Il y a aussi de nombreux champs de pastèques avec 3 stades de plantation : les plants les plus jeunes sont à l’abri sous leur tunnel de plastique, ceux qui sont un peu plus grands bénéficient d’un peu plus d’air grâce à des trous pratiqués dans les tunnels et les plus grands sont maintenant découverts, laissant au bord de la route de gros tas de plastiques. C’est assez écœurant de voir tout ce plastique qui va finir à la poubelle, ou s’envoler avec le vent (on aperçoit de vieux bouts de plastiques enfouis dans la terre qui ressortent en miette et se dispersent petit à petit partout).

Nous traversons un petit village plein de cigognes. Il y a de grandes maisons en ruine et on voit bien que les cigognes ont fait leur nids un peu partout. Après un peu d’hésitation, Mic tente un survol des nids en drone. Les cigognes ne semblent pas gênées par ce gros insecte bourdonnant et cela nous permet de confirmer qu’il y a à la fois des œufs et des petits dans les nids (on voyait bien qu’une cigogne couvait toujours mais on avait aussi l’impression que l’autre rapportait à manger au nid).

Nous sommes à la sortie du village, au début d’une piste en terre. Une voiture s’arrête à notre niveau. Le conducteur a l’air inquiet de nous voir prendre la piste et n’a pas l’air convaincu de l’utilisation du téléphone pour se diriger dans le dédale des chemins de terre. Il finit tout de même par poursuivre sa route mais nous réalisons assez vite qu’il roule tout doucement pour vérifier que nous prenons bien la bonne direction à chaque intersection. Nous le dépassons même une ou deux fois dans les parties pleines de trous où nous passons plus facilement en vélo. Une fois atteint le village suivant, il nous fait un petit signe et bifurque vers le stade de foot. C’était mignon comme attention !

Notre guide !

Comme hier, il fait très chaud et nous avons prévu de faire une grande pause à l’ombre, de préférence à la terrasse d’un restaurant. Sauf qu’il n’y a rien du tout dans les petits villages que nous traversons. La seule chose que l’on trouve quasiment partout, c’est un espèce de mini kiosque qui vend des glaces et des paquets de chips (le menu idéal pour les enfants !). J’avais finit par me résoudre à acheter des chips et ressortir le réchaud pour faire cuire du riz lorsque nous découvrons enfin des gens attablés sur une grande place ombragée. L’établissement ressemble plutôt à un café mais les gens ont de petites assiettes devant eux. Nous nous installons sous le regard de l’ensemble des personnes présentes. Nous ne sommes ni dans un endroit touristique, ni sur une route menant à un site touristique : les gens qui sont là des habitués qui viennent boire un verre entre amis ou famille le samedi midi. Le serveur est bien embêté en venant nous voir car il ne parle pas anglais et il finit par aller chercher la gérante de l’épicerie voisine. Elle nous explique que ce n’est pas un restaurant mais que si on commande à boire, on aura en même temps des petites assiettes de choses à grignoter. Et qu’on peut aussi commander des extras sans reprendre à boire. A ces mots, le serveur secoue la tête : pas d’extra. Bon, ce n’est pas grave, nous commandons des bières et des jus et je file à l’épicerie acheter de quoi faire des sandwich. A mon retour, nous sommes déjà servis : coupelle de crudités, de morceaux de saucisses, de croquettes de pommes de terre et de boulettes de viande et bières bien fraîches. Génial ! 

Nos voisins de table, qui ont suivi les échanges avec le serveur, commandent une deuxième tournée. Ils sont plus convaincants que nous car ils arrivent aussi à commander des extras. Mais surprise, ces extras sont pour nous ! Du coup, nous avons maintenant des anchois, des moules, des haricots rouges et de la betterave ! Quel festin ! Nous n’avons pas grand chose à leur offrir en échange mais il nous reste du turron (sorte de nougat mou aux amandes pilées que l’on trouve un peu partout). Ca leur permet d’avoir un petit dessert !!!

Au milieu, notre bienfaiteur !

Nous avons fait durer la pause jusqu’à 16h et il fait moins chaud lorsque nous repartons. Alors que ce matin nous nous traînions sur la route, nous filons maintenant comme le vent (peut être justement parce qu’on a le vent dans le dos !). Quand on roule à 25km/h presque sans effort, on a le moral qui remonte ! Il faut dire aussi que pour plus de facilité, nous roulons maintenant sur la « route de service », qui longe l’autoroute. Elle est quasiment déserte et plus directe que les petites routes qui passent par les villages. 

Devant nous, le ciel se couvre. Nous savons qu’il va pleuvoir et tout en avançant, nous recherchons les abris possible pour la nuit. La pluie ne nous inquiète pas trop car demain, nous serons dans les météores où nous allons nous poser plusieurs jours dans une maison. Alors ce n’est pas grave si on se fait un peu mouiller ce soir. Néanmoins, lorsque nous arrivons devant une maison à l’abandon, nous pensons avoir trouvé le lieu parfait pour bivouaquer. L’endroit est assez étrange ; d’un côté, nous avons l’impression d’avoir affaire à une maison en cours de construction et non d’une maison en ruine. Mais à l’intérieur, la pièce principale est remplie de vieux papiers, de cahiers ou de carnets. Et lorsque je commence à déblayer le sol couvert de poussière blanche, nous trouvons en dessous un carrelage tout neuf. Il y a de grandes ouvertures mais à l’intérieur, tout est sec : les papiers, la couche de plâtre … Du coup, je n’imagine pas que la pluie puisse vraiment rentrer (première erreur). Comme il est tard, nous nous dépêchons d’installer la tente alors que le vent se lève (deuxième erreur). La situation commence à nous échapper. Les tapis de sol s’envolent, la tente aussi. Nous la collons au mur et la lestons en mettant des sacoches à l’intérieur. Les enfants s’y installent avec pour mission de gonfler les matelas. Mais la pluie arrive à son tour et elle tombe presque à l’horizontal. En quelques minutes, elle mouille tout à l’intérieur de la pièce (sauf les vélos, à l’abri vers l’escalier). Le vent est tellement fort que nous avons même peur de casser la tente … Avec Michaël, nous étendons le tarp en protection pour éviter que la tente ne se mouille trop du côté des fenêtres mais au même moment, de l’eau se met à couler du plafond le long du mur où se trouve l’autre côté de la tente. Coincée sous la pluie le tarp à la main, il n’y a pas grand chose à faire à part attendre que cela passe. Heureusement,  l’orage ne dure pas longtemps

Une fois la pluie finie, nous faisons un état des lieux de la situation. L’intérieur de la tente est encore sec mais l’eau a coulé dessous et quand on la soulève, ça dégouline de partout. Par contre, la pièce voisine est totalement sèche. Mic se met en mode bulldozer et déblaye un espace assez grand  pour 3. L’étage aussi a été épargné (à croire qu’on a choisi le pire endroit de la maison pour mettre la grande tente) et nous y installons la petite tente. 

Avec une asiette de pâtes, les enfants voient toujours la vie en rose !
A notre tour de manger (sous la tente qui sèche)

Le calme est revenu et la nuit est tombée. La pleine lune éclaire l’intérieur comme en plein jour mais les garçons s’endorment en bas en quelques minutes tout contents de dormir sans tente. J’ai un peu plus de mal à trouver le sommeil, entre le bruit de la tente qui bouge doucement dans la brise de l’autre côté du mur, les quelques voitures qui passent sur l’autoroute juste à côté et la poussière qui me chatouille les narines. Et probablement aussi l’étrange atmosphère de cette maison … 

Dimanche 15 mai : enfin Kalambaka !

Ce matin, le soleil entre à flot dans la maison. Pendant que nous prenons le petit déjeuner et que nous rangeons nos affaires, des voitures passent devant la maison et ralentissent en nous apercevant (d’autant plus que Gaëtan s’est installé dehors pour manger sa tartine de confiture de fraise). Mais personne ne s’arrête.

Pourquoi est ce que nous bivouaquons depuis quelques temps alors que nous ne l’avons jamais fait durant la première partie du voyage (France-Bulgarie) ? Il y a plusieurs raisons à cela : c’est déjà quelque chose qui est bien toléré en Grèce, ce qui n’était pas forcément le cas dans les autres pays (encore qu’on ne l’a pas tenté …). Et cela nous offre une grande liberté au niveau des itinéraires. Pas besoin de faire nos étapes en fonction des logements disponibles. Cela nous permet aussi de faire des économies (une location nous revient en moyenne à 80 euros la nuit pour 5 alors si on bivouaque une nuit sur 3, c’est intéressant). De plus, la météo se prête bien à dormir sous la tente et enfin, jusque là les camping n’étaient pas encore ouverts (mais cela devrait bientôt changer). Il faut dire aussi que nous ne suivons pas une véloroute comme le long du Danube, ce n’est pas un itinéraire touristique avec des logements pour les touristes.

Nous reprenons la route et assez vite, une chaîne de montagne apparaît au loin. Les pitons des météores ne sont pas si hauts mais ils se trouvent non loin d’une région montagneuse. Nous roulons toujours sur la route de service qui longe la grosse nationale qui va à Kalambaka  mais vers midi, nous arrivons devant une barrière : nous venons de rejoindre un gros chantier. Manifestement, une autoroute est en construction et elle enjambe la nationale à cet endroit. Nous sommes dimanche et personne ne travaille sur le chantier. Manque de bol, il y a quand même un employé chargé de la surveillance qui faisait la sieste dans sa voiture juste sous le pont et ne veut pas nous laisser passer ! 

Alors que faire ? Prendre la nationale ? Il faudrait déjà arriver à passer les vélos par dessus la barrière de sécurité. Mais c’est vraiment trop dangereux car non seulement les voitures roulent très vite, mais à cause des travaux, les voies sont réduites et il n’y a aucun espace pour nous sur le côté. Faire demi tour et trouver une autre route nous obligerait à rallonger considérablement notre étape. La meilleure solution consiste à traverser le chantier … 

Dans ce genre de situation, j’ai souvent remarqué que la meilleur façon de faire changer les gens d’avis, c’est de ne pas bouger. En restant sur place devant la barrière, notre problème devient aussi le problème du gardien. Et puis, il y a les enfants. Cela donne envie aux gens de nous aider. Le gardien finit par quitter sa voiture et vient nous voir. Au bout du compte, il nous propose de nous aider à passer nos vélos par dessus le tas de gravas qui bouche la route de l’autre côté du chantier. Finalement, c’est peut être une chance de passer par là un dimanche. S’il y avait eu plus de monde, ou des engins en fonctionnement, nous n’aurions certainement pas eu d’autre choix que de faire demi-tour. Pour passer les vélos, nous devons les décharger entièrement mais c’est un moindre mal !

Après le passage bouché

Tout cela nous a mis en retard et nous devons nous arrêter pour manger avant d’avoir rejoint Kalambaka. Ce sera un restaurant le long de la route. Le repas n’est pas terrible et très gras. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’y a pas de pénurie d’huile en Grèce !!! Mais les calamars frits même pas cuits me restent sur l’estomac. Je rêve d’une bonne ratatouille !!!

Enfin nous entrons dans Kalambaka. C’est une petite ville assez animée. Les terrasses sont bondées et derrière les grands hôtels, on peut déjà apercevoir un des fameux monastères. J’entends quelqu’un crier mon prénom : sur le trottoir d’en face se trouve le propriétaire de la maison que nous allons louer dans le village voisin de Kastraki. C’est sûr qu’une famille de cycliste, c’est facile à reconnaître ! Avant de rejoindre Kastraki, nous passons un moment à récupérer des informations sur la visites des monastères. Pour un site aussi touristique, je suis étonnée du peu de clarté des indications. C’est certainement du au fait que beaucoup de gens viennent en tour organisé d’une journée depuis la côte. 

Kastraki

Après un ultime effort, nous arrivons dans Kastraki, mignon village en pleine nature au pied des monastères. Notre maison se trouve au bout du chemin avec une vue magnifique sur les météores. Le temps que le propriétaire nous rejoigne, nous avons déjà fait connaissance avec les 2 adorables chiens (de chasse mais pas de garde !!!). Quel magnifique endroit pour se poser quelques jours !

Notre maison !
Départ de l’hôtel
On se demandait comment passer le péage : ce cycliste nous a montré le chemin. Il suffit de se faufiler entre les barrières !
On se demandait comment passer le péage : ce cycliste nous a montré le chemin. Il suffit de se faufiler entre les barrières !
Le long de la route du canyon
Tous les gens que nous rencontrons ne sont pas forcément sympathiques. Pour preuve ce chauffeur de camion qui ne ralentit même pas en nous dépassant alors que nous nous écartions sur le bas côté pour le laisser passer.
Tiens des arbres, c'est bien pour bivouquer à l'ombre et à l'abri des regards !
C'est une église. Il y en a régulièrement, perdue au milieu de nulle part.
Des bêtes rouges ! Il y en a partout !!!
Celle-ci a été posée par terre !
Encore un serpent sans tête !
Dur dur, il faut qu'on trouve un coin pour mangerr !
Là, c'est pas mal !
On voit ces fleurs partout. Parfois, elles ont envahi des jardins entiers.
Il n'y a pas grand monde sur la route ce weekend !
La Grèce, championne des panneaux solaires orientables. Au loin, l'orage approche.
Et si on dormait ici ?
Un bon coup de balaie et ce sera parfait !
LA pièce voisine est remplie de papiers et de poussière de platre
Les jambes de Mic après sa séance de déblayage de la pièce voisine !
Le lendemain matin (qui a dit qu'il fallait femer les volets pour arriver à dormir ?)
La tente est sèche mais qu'est ce qu'elle est sale !
Encore des remorques qui servent pour le coton.
Qui veut une chapelle pour son jardin ?
Aë, c'est quoi ce chantier là bas ?
On recharge les vélos
On ne lésine pas sur la féta dans une salade grecque (si sur la quantité d'huile d'olive !)
La Grèce, l'Europe et l'église orthodoxe !
Arrivée à Kalambaka.
Notre maison !
Dernier épisode d'Avatar, les gentils ont gagné !

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